"La reconduite de la famille était justifiée. (…) Le geste du président est un geste de générosité pour Leonarda, mais sa famille ne reviendra pas." Ce dimanche 20 octobre, dans le JDD, Manuel Valls reste ferme sur sa position, tout en appuyant avec force la décision de François Hollande de proposer à Leonarda de revenir, mais seule.
Mais le ministre de l’Intérieur a semble-t-il mal vécu les polémiques autour de cette affaire qui l’ont vu être fortement critiqué par sa gauche et son parti, le PS. Au point de dire au chef de l’Etat, dans la semaine, selon le JDD :
Si je gêne, il faut me le dire et je pars.
Pourtant, dans le quotidien du dimanche, le ministre le plus populaire du gouvernement assure que "les critiques l’atteignent pas".
Et d’ajouter, sur de son fait :
Je ne me sens pas du tout isolé. J’ai le soutien de parlementaires, de maires, de sympathisants de gauche et de nos compatriotes.
"Je suis sensible à la situation de cette jeune fille", affirme-t-il encore pour ne pas passer pour un ministre sans cœur. Pour autant, son credo politique ne peut s’encombrer, place Beauvau, d’un trop plein d’émotion.
Ainsi explique-t-il :
L’émotion ne peut pas être la seule boussole d’une politique.