Manuel Valls accuse Emmanuel Macron de "populisme light"

Publié à 16h50, le 15 septembre 2016 , Modifié à 16h52, le 15 septembre 2016

Manuel Valls accuse Emmanuel Macron de "populisme light"
Manuel Valls et Emmanuel Macron © AFP

De Valls le loyal à Valls le pessimiste, il n’y a qu’un pas… Ou plutôt un homme, Emmanuel Macron. Pour le Premier ministre, qui n’envisage pas de se présenter en 2017, par "loyauté" envers le locataire de l’Élysée, François Hollande, la candidature de l’ex-ministre de l’Économie à l’élection présidentielle pourrait causer la défaite du président de la République.

Selon RTL, ce jeudi 15 septembre, Manuel Valls envisagerait sérieusement ce cas de figure, en privé. Et il se montrerait particulièrement sévère à l’égard du fondateur d’En Marche! :

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Emmanuel Macron peut détruire la gauche.

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Toujours en privé, le Premier ministre ne se prive pas de critiquer la démarche de son ex-ministre, qui cherche à s’affranchir des clivages politiques et veut construire un programme à partir des remarques de la population :

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C’est du populisme light.

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S’il l’avait pu, Manuel Valls n’aurait pas attendu qu’Emmanuel Macron quitte son poste au gouvernement, à la fin du mois d’août : il l’aurait plutôt viré le 13 juillet, au lendemain de son premier meeting, à la Mutualité :

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Je lui ai dit. La politique, ce n’est pas un truc de Bisounours.

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Ce jour-la Manuel Valls avait déjà accusé Emmanuel Macron de "céder aux sirènes du populisme" (une petite musique reprise il y a quelques jours par Marisol Touraine). Petit détail piquant, les deux compères se retrouvent cet après-midi à l’Assemblée nationale à l’occasion d’un colloque organisé en l’honneur de Michel Rocard. Dans une ambiance plus proche de Scarface que des Bisounours ?

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