Marisol Touraine, ministre de la Santé, n’a aucun problème à défendre l’idée d’une remise à plat de la fiscalité , annoncée par Jean-Marc Ayrault. Bien au contraire. Mais elle consent, ce mercredi 20 novembre sur RTL , n’avoir pas été ni consultée ni informée de cette décision.
Ainsi déclare-t-elle, répondant à la question de savoir si elle avait été "surprise" par cette annonce du Premier ministre :
"Surprise, comme tout le monde, un peu. Oui, disons-le.
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Et la ministre de défendre et de justifier cette initiative émanant exclusivement de François Hollande et Jean-Marc Ayrault :
"En même temps, de quoi s’agit-il ? C’est le privilège du couple exécutif que de pouvoir dans notre pays décider de lancer des transformations de fond. Le gouvernement a engagé des transformations de fond depuis qu’il est aux responsabilités.
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Comme Marisol Touraine, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici ne faisait pas partie de "la boucle" et n’a été averti que lundi, à la veille de la publication de l’interview de Jean-Marc Ayrault aux Echos, selon les coulisses de cette annonce racontées par Le Figaro et Le Canard Enchaîné.
"Cela s'est joué entre Hollande et Ayrault, très clairement", a assuré l'Elysée au Figaro tandis que Jean-Marc Ayrault se félicitait de cet effet de surprise, selon l’hebdomadaire satirique :
"Cette initiative prend tout le monde par surprise.
"