Deuxième procès en vue entre Jean-Luc-Mélenchon et Marie Le Pen. Cette fois c’est le leader du Front de gauche qui est mis en examen pour avoir qualifié son adversaire de "fasciste".
Un nouvel épisode dans la guerre entre les deux ex-candidats à la présidentielle et législative, après la mise en examen de Marine le Pen pour la distribution de faux tracts.
"Fasciste n'est pas une injure"
Candidat malheureux dans le Pas-de-Calais, Jean-Luc Mélenchon a été mis en examen, jeudi 21 juin, pour des injures à l’encontre de Marine Le Pen.
Des propos qu’il avait tenu en novembre 2011, sur i-télé en réaction à un sondage la plaçant en tête pour la présidentielle :
Pourquoi voulez-vous que le peuple français soit le seul peuple qui ait envie d'avoir un fasciste à sa tête, pourquoi ils seraient comme ça les Français ?
Le procès, dont aucune date n’a pour l’instant été annoncée, portera sur ces "injures publiques". Mélenchon s’en défend :
Fasciste n'est pas une injure, c'est une caractérisation politique.
Et d'ajouter contre la présidente du Front national :
Je pense que la madame a dû venir jusqu'ici [à la Justice] dans un moment d'emportement mal maîtrisé et qu'elle va bientôt découvrir que les tribunaux ne sont pas à son service pour éliminer ses adversaires.
C’est la suite du combat judiciaire que mènent Marine Le pen et Jean-Luc Mélenchon l’un contre l’autre. Après la distribution de faux tracts, dans le cadre des législatives dans la 11e circonscription du Pas de Calais par des militants du FN, Mélenchon avait déposé plainte.
Marine Le Pen a ensuite été mise en examen et comparaîtra le 11 octobre devant le tribunal correctionnel de Béthune.