Michèle Alliot-Marie n'a pas l'intention de disparaître du paysage politique. L'ancienne députée, battue aux élections législatives par la candidate socialiste dans les Pyrénées-Atlantiques, accorde un entretien de rentrée à Sud-Ouest ce 29 septembre.
Sans préciser ses ambitions [va-t-elle être candidate à la mairie de Saint-Jean-de-Luz dont elle est première ajdointe ?], elle refuse de se retirer de la politique contrairement, par exemple, à Roselyne Bachelot, âgée comme elle de 66 ans, et qui a estimé que "des vieilles dames en politiques, c'est pathétique". MAM, elle, se lance plutôt dans une comparaison :
La politique, c'est comme une boîte de chocolat, on ne sature qu'après avoir mangé le dernier.Je n'ai pas l'impression d'être allée au bout.
Et quand je vois ce que les socialistes font en ce moment, ça me donne encore plus envie de me battre.
L'"envie de se battre" lui est donc revenue. Sud-Ouest précise qu'après son échec aux législatives, MAM avait "préféré décliner" toute interview. Sans mandat à l'Assemblée, elle tente de voir les choses du bon côté :
J'ai cru comprendre que l'ambiance était très agressive. Et il y a des côtés positifs : pour la première fois depuis quinze ans, j'ai pu prendre un mois de vacances.
Michèle Alliot-Marie refuse également de prendre position dans la bataille Copé/Fillon pour la tête de l'UMP. Elle dit savoir pour qui elle votera mais préfère ne pas "l'étaler sur la place publique".