Mise en examen de Sarkozy : l’incompréhension de Jean-François Copé qui ne fait pas de parallèle avec l’affaire Cahuzac

Publié à 08h07, le 22 mars 2013 , Modifié à 08h07, le 22 mars 2013

Mise en examen de Sarkozy : l’incompréhension de Jean-François Copé qui ne fait pas de parallèle avec l’affaire Cahuzac
Jean-François Copé. (Capture d'écran France 2)

L’air grave, sérieux, Jean-François Copé, président de l’UMP, a remplacé au pied levé Guillaume Peltier, censé être l’invité des 4 Vérités, sur France 2, ce vendredi 22 mars.

La raison ? La mise en examen de Nicolas Sarkozy, dans la soirée de jeudi, pour abus de faiblesse.

Première réaction du patron de l’UMP : l’incompréhension. Une position qu’il a répété à de multiples reprises :

Je n’ai qu’un seul mot : l’incompréhension. Je ne comprends pas. (…)

En entendant les propos de maitre Herzog, je n’arrive pas à comprendre les motivations de cette mise en examen. (…)

J’avoue ne pas comprendre les motivations de cette décision.

Et le député et maire de Meaux de prendre de la hauteur et d’appeler, la majorité comme son propre camp, à la retenue :

J’ai pour habitude de ne jamais commenter les procédures judiciaires en cours. J’invite tous ceux qui commentent abondement cette décision à faire preuve de plus de retenue.

Tout ça me choque énormément. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la justice de mon pays.

Pense-t-il, comme plusieurs personnalités de son camp dont Laurent Wauquiez, que le timing de cette mise en examen, au lendemain du remplacement au gouvernement de Jérôme Cahuzac, n’est pas anodin ?

Il assure que non, que les deux affaires sont "totalement différentes" mais rappelle à la majorité que la droite a respecté la présomption d’innocence en ce qui concerne l’ancien ministre du Budget :

Ce sont deux choses totalement différentes.

Puisque vous me parlez de Jérôme Cahuzac, vous savez combien nous avons jusqu’à présent inviter à la retenue, à l’absence de commentaire. Ce qui compte, c’est la chose jugée.

 

Du rab sur le Lab

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