HOMMAGE - Charles Pasqua était un homme controversé. Mais suite à son décès, les hommages qui lui ont été rendus ont été unanimes. Peu ont insisté sur les parts d’ombre de l’ancien ministre de l’Intérieur. Le gouvernement a même participé à la standing ovation qui lui a été réservé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement. Et ce même si cela a provoqué un "malaise" parmi les députés PS.
Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot, lui, ne s'embarrasse pas des pincettes inhérentes au décès d’une personnalité qui a marqué la politique française. Dans un communiqué publié mardi 30 juin dans la soirée, le parti d’extrême gauche rend à sa manière hommage à Charles Pasqua en soulignant les aspects les plus controversés qui ont émaillé sa vie.
Le titre du communiqué, lapidaire, est déjà virulent et révélateur de ce que pense l’extrême gauche de l’ex-boss des Hauts-de-Seine :
"Mort d’un pourri.
"
Et le NPA d’égrener ses "histoires de barbouzes", en référence à son passé comme cofondateur du Service d'action civique (SAC), bras armé du parti gaulliste, d’évoquer Malik Oussekine, comme Emmanuelle Cosse , sa proximité avec l’extrême droite ou ses réseaux africains, notamment en Angola.
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