SUR ÉCOUTE - Nicolas Sarkozy et "les écoutes", c’est désormais une longue histoire. Une histoire à tiroirs même, avec de multiples épisodes.
Il y a d’abord eu, coup sur coup, début 2014, les révélations selon lesquelles l’ancien président était écouté par la justice sur une ligne ouverte sous le pseudo de Paul Bismuth . On a ensuite appris que son ancien conseiller, Patrick Buisson, l’enregistrait, à l’Elysée, à son insu . Enfin, en juin 2015, les divulgations de WikiLeaks, en collaboration avec Libération et Mediapart, ont révélé que la NSA avait écouté les trois derniers chefs d’Etat français , dont Nicolas Sarkozy.
De tout cela, le président du parti Les Républicains préfère en rire. Celui qui pratique désormais en meeting l’art du one-man-show , au point que Jamel Debbouze lui a proposé ironiquement de le produire , est ainsi interrogé par Le Monde , daté du 2 juillet, sur l’espionnage de la NSA. "C’est inacceptable", commence-t-il par dire avant de développer, naïf :
"Je me doutais qu’il y avait des écoutes mais je n’imaginais pas qu’elles pouvaient viser des responsables politiques personnellement.
"
Et de lancer cette blagounette presque hollandaise :
"Avec le recul, je me demande qui ne m’écoutait pas…
"
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