Nadine Morano fustige Alexis Tsipras qu’elle accuse de faire "un bras d’honneur" au peuple grec

Publié à 09h20, le 10 juillet 2015 , Modifié à 09h27, le 10 juillet 2015

Nadine Morano fustige Alexis Tsipras qu’elle accuse de faire "un bras d’honneur" au peuple grec

GREXIT - Augmentation de la TVA dans certains secteurs, diminution du budget de la Défense, augmentation de l’âge de départ à la retraite… Dans cette nouvelle semaine "de la dernière chance" pour la Grèce, le Premier ministre issu du mouvent Syriza, Alexis Tsipras, a envoyé ses propositions à Bruxelles , afin d’éviter une sortie de son pays de la zone euro.

Une bonne nouvelle ? Un reniement, surtout, pour l’eurodéputée Nadine Morano, invitée ce vendredi 10 juillet de la matinale de BFM TV. Pour l’élue de Les Républicains, qui ne porte visiblement pas le Premier ministre hellène dans son cœur, Alexis Tsipras se renie totalement, surtout quatre jours après la victoire du non ("oxi") lors du référendum sur les demandes des créanciers de la Grèce. Et "fait un bras d’honneur au peuple grec".

Elle dit :

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Les propositions qui sont faites aujourd’hui sont les mêmes qu’il y a six mois. En fait, monsieur Tsipras a mis moins de quelques jours pour renier et faire un bras d’honneur au peuple grec qui a dit non au projet qu’il avait lui-même présenté aux Grecs.

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Et d’ajouter, poursuivant sa diatribe contre Alexis Tsipras qu'elle accuse d'un triple-maux : être "beau parleur", "populiste" et "extrémiste".

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Voilà ce qu’incarne dans la politique un beau parleur, un populiste, doublé d’un extrémiste. Confronté au principe de réalité, il est bien obligé de dire "nous allons être obligés de faire des réformes". 

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Si l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy affirme que "les propositions qui sont faites là sont les propositions de l’eurogroupe" et que "les créanciers diront oui", Nadine Morano estime que ces propositions de réformes arrivent trop tard. Bien trop tard. Et que c'est du temps perdu. "La réalité c’est que monsieur Tsipras nous fait des propositions de réformes qu’il aurait dû faire dès qu’il est arrivé au pouvoir. Sauf que c’était le contraire de son programme", fustige l’eurodéputée LR. Qui ajoute :

 

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Son programme, c’était purement l’annulation de la dette grecque. Il s’est fait élire sur un mensonge. Il a fait un référendum couteux et inutile au peuple grec.

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