όχι - Le référendum grec s'est déroulé le 5 juillet. Et selon les premier résultats, le "non" sortirait en tête des urnes. Des résultats qui ont entraîné une vague de réactions politiques, même si les scores ne sont pas encore définitifs.
Les membres du Front national ont été les premiers à se féliciter du résultats, conformément à leur réaction en janvier dernier suite à la victoire de Syriza.
Sur Twitter, Marine Le Pen évoque "une belle et grande leçon" de démocratie.
Belle et grande leçon de démocratie que ce NON grec. Les peuples sont de retour ! #Greferendum MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) July 5, 2015
Florian Philippot parle d'une victoire "contre l'eurodictature".
OXI ! Liberté ! Victoire des peuples contre l'eurodictature. Début de la fin de la zone euro. L'RPS enrage, les patriotes sont heureux.
— Florian Philippot (@f_philippot) July 5, 2015
A gauche, l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault estime que les "Européens doivent se retrouver au plus vite".
Les Européens doivent se retrouver vite pour trouver ensemble la voie d'un accord fondé sur la solidarité et la responsabilité #Grefenderum
— Jean-Marc Ayrault (@jeanmarcayrault) July 5, 2015
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, adapte une chanson bien connue en remplaçant le terme "manifestation" par "négociation".
#Grèce Une seule solution: La négociation!
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) July 5, 2015
Sur son blog, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, demande également le retour des négociations entre les pays européens, au plus vite. Il écrit :
"Pour tous les amoureux de l’Europe, la sortie de la Grèce de la zone euro ne peut être considérée comme une option. Dès demain, les négociations doivent impérativement reprendre entre le gouvernement d’Athènes et les institutions créancières.
"
Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Économie, a rendu "hommage au peuple grec".
Hommage au peuple grec qui sait défendre non seulement son juste intérêt mais également l'intérêt de tous les européens.
— Arnaud Montebourg (@montebourg) July 5, 2015
Cécile Duflot, députée EELV de Paris, parle d'une "soirée électorale européenne" et souhaite un "sursaut possible".
Les dirigeants européens seront regardés par l'histoire. Il ne faut pas lui manquer et retrouver le chemin de la solidarité et du respect.
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) July 5, 2015
"en direct d'Athènes", de Berlin puis de Madrid... nous vivons une de nos premières soirées électorales européennes. Le sursaut est possible
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) July 5, 2015
Jean-Luc Mélenchon, après avoir longuement évoqué le cas Tspiras pendant son interview dominicale sur RTL, estime qu'une "nouvelle page commence".
Une nouvelle page commence pour l'Europe ce soir. #bfmpolitique#BFMTV
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) July 5, 2015
A droite, Nathalie Kosciusko-Morizet avance que cette victoire du "non" engage davantage la Grèce que les Européens.
Référendum en Grèce : le non engage les Grecs, pas les Français. http://t.co/CeqiVhSIH4pic.twitter.com/YarjwdBer8
— N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) July 5, 2015
Pour Christian Estrosi, ce résultat oblige le pays à sortir de l'Euro.
Le non grec a pour conséquence sortie de l’euro. @fhollande ne doit pas se coucher devant @atsipras et alliés FR @MLP_officiel@JLMelenchon
— Christian Estrosi (@cestrosi) July 5, 2015
Les Francais ne peuvent plus continuer à payer les dettes d’un pays qui ne se réforme pas. @fhollande doit s’entendre avec Angela #Merkel
— Christian Estrosi (@cestrosi) July 5, 2015
Pour Laurent Wauquiez, député LR, c'est simple : il "faut tout changer" en Europe.
Référendum grec: l'illustration que décidément oui, en Europe il faut tout changer
— laurent wauquiez (@laurentwauquiez) July 5, 2015
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, estime que cette victoire est une "gifle pour les collabos".
Une belle victoire pour tous les patriotes. Une gifle pour les collabos ! Maintenant il faut rebâtir une Europe des peuples et des projets
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) July 5, 2015
Nadine Morano pense qu'il faudrait un référendum en France pour "savoir si les Français vont continuer à payer pour les Grecs".
Non en Grèce. Il faudra donc un référendum en France pour savoir si les Français vont continuer à payer pour les Grecs. Où est Hollande ?
— Nadine Morano (@nadine__morano) July 5, 2015
Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, demande le vote d'un nouveau plan d'aide à la Grèce au Parlement.
#Grefenderum "Je demande que tout nouveau plan d’aide à la Grèce soit soumis à un vote du parlement Fr." @jclagardepic.twitter.com/qR0Yst9edp
— UDI (@UDI_off) July 5, 2015
A LIRE SUR EUROPE1.fr :
> Référendum grec : le non l'emporte à 61,21% sur la moitié des bulletins dépouillés
>Ces Grecs prêts à quitter leur pays
> La cagnotte pour sauver la Grèce franchit le million d'euros
Article édité en fonction des réactions politiques