CA VA MIEUX EN LE DISANT - Dès le lendemain des attentats sanglants de Paris, samedi 14 novembre, le NPA avait annoncé la couleur : ils refusent l’union nationale et demande "la levée de l’état d’urgence", pourtant en passe d’être prolongé pour trois mois .
Du côté de Les Républicains , le débat sur l’unité nationale a opposé Nicolas Sarkozy, partisan d’une "solidarité" nationale, et Alain Juppé, fidèle à l’union nationale. Mais il y en a une qui dit tout de go qu’elle refuse catégoriquement l’union nationale, c’est Nadine Morano.
Après avoir demandé tout au long du week-end la démission de Bernard Cazeneuve, puis avoir fustigé le "message de peur et de désespérance" de Manuel Valls, "impuissant et résigné", selon elle, ce lundi sur RTL , l’eurodéputée LR qui pense que la France est "un pays de race blanche" écrit sur Facebook :
"Je ne m'inscris pas dans l'union nationale qui n'a d'autre objectif que le silence de l'opposition et pour museler toute réflexion qui permettrait pourtant de tenter d'empêcher de telles tragédies à l'avenir.
"
Une déclaration proche de celle d’un "proche" de Nicolas Sarkozy, cité par Marianne , qui expliquait à ce sujet :
"C’est un piège à con. Un truc que le pouvoir impose quand il est dans la merde.
"
Et Nadine Morano d’ajouter, dans une déclaration politicienne :
"Je suis unie avec les victimes, leurs familles et nos compatriotes. Pas avec ce gouvernement socialiste incompétent qui porte une lourde responsabilité de la situation de la France aujourd'hui par manque d'actions et de décisions.
"