Laurent Fabius a été clair : pas question de reporter (pour le moment) le sommet international sur le climat prévu à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Ainsi la COP21 devrait être maintenue mais avec "une surveillance renforcée" .
Nicolas Sarkozy, président de LR, qui a glissé une petite critique de la COP21 lors de son allocution post-rencontre avec François Hollande à l’Elysée – "Le principe de précaution, c’est pas simplement une question de la Cop21", a-t-il lancé - est plus dubitatif. L’ancien chef de l’Etat devrait, selon des sources proches de son parti citées par l’AFP, demander "un report" de plusieurs mois de l’événement. Ce que son entourage dément "formellement" auprès de l'AFP, comme Brice Hortefeux auprès d'iTélé.
Ces sources au sein de l’opposition déclarent pourtant :
"La maintenir, c’est prendre des risques incroyables. Ce n’est pas raisonnable.
"
Car, soulignent-elles, pour protéger les près de 120 chefs d'Etat et de gouvernement attendus dans la capitale, "il faut des centaines de milliers de policiers".
Avant que le chef du principal parti de l’opposition n’exprime cette requête, peut-être lors de son passage au JT de 20h de TF1 ce dimanche 15 novembre, les députés LR Éric Ciotti et Philippe Goujon s’étaient déjà interrogés sur la pertinence de maintenir cette conférence sur le climat après les attentats terroristes qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre . Philippe Goujon lançait ainsi :
"Il faut poser la question du report de la COP21 afin que les services de sécurité concentrent tous leurs efforts sur la lutte antiterroriste.
"
[EDIT 13h28] Manuel Valls a répondu à l'hypothèse d'une annulation de la COP 21 en affirmant que cette décision serait "céder à la violence".