Attentats à Paris : le jour des consultations de François Hollande à l'Élysée

Publié à 08h32, le 15 novembre 2015 , Modifié à 23h23, le 15 novembre 2015

Attentats à Paris : le jour des consultations de François Hollande à l'Élysée
François Hollande le 8 janvier 2015, après les attaques à Charlie Hebdo © THIERRY CHESNOT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Vendredi 13 novembre au soir, Paris et Saint-Denis ont été touchés par des attentats qui ont fait au moins 132 morts et 349 blessés dont 99 en "urgence absolue", selon le dernier bilan provisoire. Au lendemain du drame, de nombreux politiques ont tenu à réagir toute la journée. Ce dimanche 15 novembre, le président de la République reçoit à l'Élysée les différents chefs de partis ainsi que les présidents de l'Assemblée, du Sénat et les présidents des groupes parlementaires. Le Lab vous propose de suivre en direct le jour des consultations.

>> Ce live a été actualisé au fur et à mesure de la journée. Il présente désormais le film des événements politiques de ce dimanche 15 novembre.

#Expulser plus rapidement les imams radicaux : Bernard Cazeneuve fait le sav de la prorogation de l'état d'urgence 

Sur le plateau de France 2, Bernard Cazeneuve explique pourquoi la réforme de la loi de 1955 et la prorogation de l'état d'urgence pendant 3 mois  sont nécessaires.

Il s'agit de mobiliser les forces de sécurité, faciliter les recherches et puis ... Expulser plus rapidement les imams radicaux . Il dit :   

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Je n'ai pas attendu l'état d'urgence pour traquer les imams radicalisés qui prêchent la haine et s'attaquer aux lieux de culte dans lesquels ils prêchent cette haine mais l'état d'urgence et la réforme de la loi de 1955 va nous permettre d'être plus rapides dans l'expression de la fermeté républicaine.  

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#Les conditions à l'union sacrée

Sur le plateau du JT de TF1, Nicolas Sarkozy affirme qu'il répondra "bien sûr" à l'appel à "l'union sacrée" lancé par Manuel Valls. "Mais la question n'est pas simplement la solidarité", a-t-il ajouté, répétant ses propositions en matière de sécurité. Il a ajouté, faisant ouvertement part de ses réticences sur cette question de l'unité nationale  :

 

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L'unité nationale, la solidarité nationale, c'est pour assurer la sécurité des Français, pas simplement les discours. Si le président propose des mesures - ou retient des mesures que nous proposons - qui garantiront la sécurité des Français, naturellement, notre devoir c'est d'être construcif, de les voter, de les adopter. J'ai fait des propositions [à François Hollande], j'espère que nous pourrons trouver un accord pour garantir la sécurité des Français.

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> À lire : L'attaque infondée de Nicolas Sarkozy contre Manuel Valls sur l'expulsion des "imams radicaux"

# Infos officielles uniquement 

Sur Twitter, Nathalie Kosciusko-Morizet diffuse un appel à témoin lancé par la police nationale concernant un suspect. Et invite à "partager les informations des comptes officiels uniquement". De très nombreuses fausses informations, fakes et hoax en tous genres circulent depuis vendredi (voir ici ou ici).

# Minute de silence à la Sorbonne

Dans un communiqué, l'Élysée annonce que François Hollande se rendra à la Sorbonne pour observer une minute de silence en hommage aux victimes des attentats, lundi à midi. Manuel Valls, Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon (secrétaire d'État à la Recherche et à l'Enseignement supérieur) seront également présents. 

#Jean-Luc Mélenchon critique une prorogation de l'état d'urgence 

A la sortie de son entretien avec le président, Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) a émis de fortes réserves sur une prorogation de l'état d'urgence, voulue par François Hollande :

 

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L'urgence pour 3 mois, ce n'est plus l'urgence. Ce n'est plus une mesure d'exception, c'est un état permanent. 

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Il a ajouté qu'il n'entrerait dans aucune polémique "aussi longtemps que durera le deuil national."

#Le Pen regrette que ses propositions n'aient pas été appliquées dès janvier

Au sortir de son entrevue avec François Hollande à l'Élysée, Marine Le Pen a longuement détaillé ses propositions, qu'elle a formulées auprès du chef de l'État. Et regretté :

 

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Aucune d'entre elles n'a été choisie jusqu'à présent par le gouvernement.

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Si elle s'est déclarée favorable à la prorogation de l'état d'urgence pour trois mois, que François Hollande va demander, c'est à condition que cela serve à "désarmer les banlieues". Faisant référence à cette extension de l'état d'urgence, elle a dit :

 

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Le président de la République a écouté ce que j'avais à lui dire. Il nous dit qu'un certain nombre de ces propositions seront probablement mises en oeuvre, je le souhaite puisqu'encore une fois pas une seule de mes propositions n'avait été mise en oeuvre après le mois de janvier. Peut-être après tout y avait-il pensé aussi avant, notamment sur l'élargissement de ce décret du 14 novembre. Mais je crains que mes propositions ne soient pas mises en oeuvre. Je ne semble pas l'avoir convaincu sur la nécessité absolue de détecter qui sont nos alliés et nos adversaires sur le plan international.

"

Au sujet de la campagne des élections régionales, suspendue rapidement après les attentats, la présidente du FN a indiqué que la reprise n'allait pas trop se faire attendre :

 

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Nous allons laisser passer le deuil national, il y a un deuil national de trois jours.Et puis progressivement, nous allons reprendre le cours de la campagne puisque c'est ainsi que fonctionne la démocratie.

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Et de souligner qu'elle n'avait "pas pu présenter [son] programme samedi" comme cela était prévu et que "les élections régionales avancent à grands pas".

#État d'urgence pour trois mois

François Hollande souhaite que l'état d'urgence, décrété vendredi soir juste après les attentats, soit prolongé pour trois mois. Un projet de loi en ce sens sera présenté lors du conseil des ministres, mercredi. 

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#Union nationale vs unité politique

Brice Hortefeux, cité par Marianne, explicite la position de Nicolas Sarkozy sur les appels à l'union nationale lancés de part et d'autre de l'échiquier politique. Ce qui ne reçoit pas vraiment l'appui du président de Les Républicains. Son proche ami, eurodéputé, dit au site de l'hebdomadaire :

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Il n’y a pas d’union nationale, mais il y a l’unité de la famille politique.

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Un proche de Nicolas Sarkozy, parlementaire, parle même de l'union nationale comme d'un "piège à cons".

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#Le texte sur l'état d'urgence modifié

À l'issue de l'entretien de François Hollande avec les représentants du Parlement, Gérard Larcher a annoncé une modification à venir du texte de loi de 1955 sur l'état d'urgence. Abordant l'intervention, demain lundi, de François Hollande devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, le président du Sénat a déclaré :

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Il y aura un débat, [qui se prolongera] quelques jours après, à l'ocasion de la pororogation de l'état d'urgence. Ce sera l'occasion d'ajuster, d'adapter le texte de 1955. Je crois que c'est souhaité de part et d'autre. Ce travail sera conduit par nos deux commissions.

"

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#Les représentants du Parlement à l'Élysée

Le compte officiel de l'Élysée diffuse une photo de la réception par François Hollande des différents représentants du Parlement (présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, présidents des groupes parlementaires et chefs des partis représentés aux deux chambres) :

#Gouvernement d'union nationale ?

Claude Bartolone s'est montré favorable à l'idée d'un gouvernement d'union nationale. Lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, le président (PS) de l'Assemblée nationale a été interrogé sur cette éventualité et a déclaré :

 

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Si à un moment donné, des hommes et des femmes qui viennent de bords différents sont capables de se rassembler sur le même projet politique, pour éviter les débauchages individuels […], pourquoi pas".

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Dans ce cas, cela montrerait "au nom de l’intérêt de la France et des Français qu’on est capable de se rassembler sur le même projet politique". Interrogé plus tard par une journaliste du Monde, Claude Bartolone a précisé qu'il s'agisait d'"un exercice de réflexion politique plus qu'une idée qui pourrait s'appliquer".

Avant les attentats, Manuel Valls avait ouvertement plaidé, lors d'un déjeuner de presse le 10 novembre, pour une "coalition" de gouvernement droite-gauche à horizon 2017. Le Premier ministre se situait alors dans la perspective d'instaurer un rapport de force "républicains" contre FN. 

#"Cinquième colonne"

Nicolas Dupont-Aignan publie un long post de blog intitulé "La France doit cesser d'exposer son peuple aux assassins". Il y expose une série de propositions. Et en profite pour reprendre à son compte l'idée de "cinquième colonne" islamiste en France. Se félicitant de la décision de François Hollande d'instaurer l'état d'urgence, le président de Debout La France écrit :

 

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Oui, seul l’état d’urgence pouvait nous permettre d’accélérer les procédures pour perquisitionner dans les caches d’armes, pour déstabiliser la 5ème colonne qui se niche dans nos cités difficiles ou dans nos quartiers paisibles.

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Il rejoint là les propos polémiques et répétés de Christian Estrosi, récemment appuyéspar la porte-parole de LR, Lydia Guirous  mais aussi Nadine Morano. Trois membres de LR qui n'ont cependant pas évoqué cette soi-disant "cinquième colonne" depuis les attentats. Du côté de DLF, l'idée avait déjà été reprise, samedi, par le vice-président du parti, Dominique Jamet.

En outre, Nicolas Dupont-Aignan formule encore une fois son idée de "rouvrir Cayenne" pour enfermer les djihadistes français. Et se livre à l'exercice de critiquer le gouvernement tout en affirmant ne pas le faire, le tout à trois phrases d'intervalle. Il écrit :

 

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Oui, nous sommes en guerre et nos dirigeants n’ont pas eu le courage de se donner les moyens, non seulement de la gagner mais tout simplement déjà de la mener. [...] Le rassemblement des Français est indispensable. Qui, en ces circonstances tragiques, pourrait avoir envie de s’en prendre à nos autorités garantes de l’unité nationale ?

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#"Charlie c'est fini!"

Député Les Républicains et secrétaire national du parti de Nicolas Sarkozy, Bernard Reynes estime dans un tweet que "Charlie, c'est fini!". Il dit, appelant à passer au "temps de l'action" :

En mai, avec plusieurs de ses collègues LR, il avait déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale pour faire du 11 janvier "une journée d'unité nationale et de lutte contre le terrorisme" .

#Débat au Congrès

Initialement, François Hollande devait s'exprimer lundi devant le Parlement réuni en Congrès. Une intervention qui ne devait être suivie d'aucun débat. Selon une journaliste du Monde, Les Républicains "ont changé d'avis" et souhaitent désormais un débat après l'allocution du chef de l'Etat. Hélène Bekmézian précise que "le débat est de droit si un seul groupe le demande", ce qui est donc le cas ici. Mais ce débat se tiendra "sans le chef de l'Etat et sans vote".

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#Valls demande "l'union sacrée"

"Le gouvernement sera très attentif" à "toutes les propositions efficaces" de l'opposition en réaction aux attentats, a affirmé dimanche le Premier ministre Manuel Valls, appelant à "l'union sacrée" comme le relaye l'AFP. Une expression qui rappelle celle de la guerre 14-18.

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#Programme complet de Hollande

Selon un journaliste du Monde, voici le programme complet des rencontres politiques de François Hollande avec les responsables politiques de certains partis ce 15 novembre.

#Cazeneuve au 20h sur France 2

Le ministre de l'Intérieur sera invité du JT de France 2. Par ailleurs, Bernard Cazeneuve a réclamé la tenue d'un conseil extraordinaire des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne pour "renforcer" la lutte antiterroriste après les attentats de Paris, a indiqué dimanche le ministère de l'Intérieur.

#Pas au nom du FN

Florian Philippot est invité sur le plateau de France 3 aux côtés de Benoît Hamon, Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Laurent et Hervé Morin. Interrogé sur la demande de démission de François Hollande émise par Gilbert Collard, député RBM, il explique que ce n'est pas la position officielle du FN. Il ajoute :

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Vous savez, il y a des gens qui considéreront que respirer c’est récupérer. Il a sa position, on a le droit de demander des démissions, ce n’est pas ma position personnelle.

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En réponse, Florian Philippot estime que Gilbert Collard est "libre de dire ce qu'il veut". 

#La compassion c'est bien mais...

Après Gérard Larcher et François Baroin, c'est Didier Guillaume, patron des sénateurs socialistes, qui est invité au Grand Rendez-Vous Europe 1/iTélé/Le Monde. Il réclame notamment une aide "dans les coalitions" militaires de la part des autres pays

#Report de la Cop21 pour Sarkozy (proches)

Après Philippe Goujon, qui s’est interrogé sur la pertinence de la décision de maintenir la COP21 prévue à Paris fin novembre, Nicolas Sarkozy va proposer de reporter de plusieurs mois ce sommet sur le climat pour lequel près 120 chefs d'Etat sont attendus à Paris, annonce l’AFP selon « des sources proches » de Les Républicains. "La maintenir, c'est prendre des risques incroyables" et "ce n'est pas raisonnable", a-t-on ajouté de mêmes sources.

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#Baroin, les terroristes et la coke

Invité au Grand Rendez-Vous Europe 1/iTélé/Le Monde après Gérard Larcher, François Baroin, président de l'AMF (Association des Maires de France) a estimé que "ces gars de Daesh prennent de la coke, ils sont avinés toute la journée, ce sont des dingues".

#Terrorisme et immigration

En sortant de son entretien avec François Hollande, Nicolas Sarkozy s’est exprimé depuis la cour de l’Elysée. Outre des propositions qu’il fera aux Français sur la sécurité intérieure , l’ancien chef de l’État, patron de LR, a estimé qu’il fallait "tirer les conséquences de la situation en Syrie", avec notamment une coopération avec la Russie.

Surtout, Nicolas Sarkozy établit (presque) un lien avec l’immigration. Il dit :

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Il ne peut pas y avoir deux coalitions en Syrie. L’Europe doit se ressaisir et déterminer les conditions d’une nouvelle politique de l’immigration. Il n’y a pas de lien naturellement mais enfin le problème se pose. La vague migratoire due à la situation syrienne, nous devons la maîtriser ensemble.

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#"Inversion" des alliances

Invité du Grand Rendez-Vous Europe 1/iTélé/Le Monde le 15 novembre, Gérard Larcher, le président du Sénat, troisième personnage de l'État, appelle à une "inversion des alliances". Il dit :

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Je crois qu’il faut que nous nous engagions, et quelque part c’est essentiel, dans une inversion de nos alliances. La priorité des priorités, c’est quoi ? C’est la lutte contre l’État islamique. La politique, ce n’est pas simplement de la morale. Bachar El-Assad, nous le condamnons moralement, mais l’ennemi prioritaire de la France et du peuple français, c’est l’État Islamique.

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Une analyse déjà partagée par plusieurs ténors LR, comme Alain Juppé sur le plateau de France 2 le 14 novembre

#Nicolas Sarkozy à l'Élysée

Comme prévu, Nicolas Sarkozy est bien arrivé à l'Élysée à 10h, accueilli par François Hollande.

#Report ou pas report ?

Laurent Fabius a annoncé que la COP21 était maintenue à Paris, avec une "surveillance renforcée" . Comme Eric Ciotti avant lui, député LR de Paris, Philippe Goujon s’interroge sur la pertinence de cette décision. "Il faut poser la question du report de la COP21 afin que les services de sécurité concentrent tous leurs efforts sur la lutte antiterroriste".

Le Congrès des maires de France, lui, en revanche, est reporté à 2016. Autre élu LR, le député Jean-Jacques Guillet n’approuve pas, lui, cet ajournement. "Le report du Congrès des maires n’est pas une bonne réponse au défi lancé aux valeurs républicaines", écrit-il sur Twitter.

#Campagne digne

Dans une lettre à ses adversaires aux régionales en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, le candidat EELV, Gérard Onesta, a lancé un appel pour un "échange apaisé" comme le relaye France 3 ce 15 novembre. Il écrit :

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Une des pages parmi les plus tragiques de notre Histoire est en train de s'écrire. [Je demande] un échange apaisé pour définir en commun les bases d'une fin de campagne qui devra être exemplaire de dignité et de détermination démocratique. Au-delà de nos différences qui doivent continuer à être exprimées dans la clarté, [...] nous avons la charge de faire vivre notre République.

"

À noter que sa missive ne s'adresse ni aux "extrêmes" (FN inclus), ni aux petites listes dont celle, dissidente, du député ex-EELV Christophe Cavard. Le 14 novembre, les principaux partis français ont suspendu les campagnes de leurs candidats aux régionales

#Paris debout

Anne Hidalgo, la maire de Paris, est interrogée dans le JDD du 15 novembre. Revenant sur le drame, elle explique que "Paris ne se réduira pas au silence". Évoquant les attaques dans les 10 et 11 arrondissements de Paris, elle dit :

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Ces quartiers de Paris qui ont été touchés sont vraiment magiques : la jeunesse aime y sortir ; ils sont populaires, cosmopolites, ouverts sur toutes les cultures du monde, riches de la diversité d’origine de leurs habitants. Ces arrondissements parisiens, les 10e et 11e, ont toujours été le creuset d’une intégration réussie, et ils le resteront. Qu’ils soient de droite, de gauche ou du centre, les Parisiens sont debout, ensemble. [...]



 Paris ne se laissera pas réduire au silence.

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#Journée de rencontre pour Sarkozy également

Après son entrevue avec François Hollande à l'Élysée à 10h, Nicolas Sarkozy réunira les principaux ténors de son parti dès midi, à savoir Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire. Il viendra enfin s'exprimer au JT de 20h sur TF1 comme l'annonce le JDD dans son édition du 15 novembre. 

#Le décret du deuil national publié

Comme annoncé par François Hollande, le décret instaurant le deuil national de trois jours a été publié dimanche 15 novembre au Journal Officiel (JO). On y lit notamment :

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Les 15 novembre, 16 novembre et 17 novembre 2015 sont déclarés jours de deuil national en hommage aux victimes des attentats commis à Paris le 13 novembre 2015.

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C'est la sixième fois seulement qu'une telle mesure est décrétée sous la Ve République. La dernière fois, c'était le 8 janvier, à la suite des attaques contre Charlie Hebdo.

#Programme

Selon l'AFP, Nicolas Sarkozy, président de Les Républicains et ancien chef de l'État, sera reçu à l'Élysée dès 10 heures.

À 15h, François Hollande recevra les présidents de l'Assemblée (Claude Bartolone), du Sénat (Gérard Larcher) ainsi que les présidents des groupes parlementaires.

À 17h, les dirigeants de l'ensemble des partis, FN compris, seront reçus par le président de la République.

Du rab sur le Lab

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