Nicolas Sarkozy était samedi devant l'Institut pour la justice (IPJ). L’association qui défend les "victimes", organisait un rassemblement pour faire valoir, auprès des candidats à l’élection présidentielle, les revendications des "1.700.000 Français" ayant signé son "Pacte pour la justice".
Le président-candidat a voulu affirmer être “aux côtés des victimes” et a fait quelques promesses. S’il est élu, Nicolas Sarkozy fera étendre les peines planchers à la réitération.
“Du côté des victimes”
Au “très droitier” Institut pour la justice, Nicolas Sarkozy a voulu faire passer un message. Le président de la République “est du côté des victimes”. Interrogé sur l’absence de François Hollande à ce rassemblement, Nicolas Sarkozy n’a pas manqué de tacler son concurrent :
Chacun met ses priorités où il veut, pour moi c’est les victimes
"L'Etat doit incarner une politique pénale”, a déclaré Nicolas Sarkozy à la tribune de l’IPJ. Devant l’association qui plaide pour plus de répression dans les décisions de justice, le candidat de l’UMP a annoncé qu’en cas d’élection, il prolongerait l’expérience des jurés populaires. Le président-candidat souhaite aussi faire contribuer “de façon plus importante” les condamnés aux indemnisations des victimes. Par des travaux en détention ou des amendes plus fortes, a-t-il précisé.
Enfin, si les Français lui accorde un nouveau mandat, Nicolas Sarkozy dit vouloir étendre les peines planchers à la réitération. Au sujet des crimes sexuels, Nicolas Sarkozy a prononcé sa volonté qu’ils “puissent être punis par la réclusion criminelle à perpétuité". Un discours ferme, comme souhaitait l’entendre les membres de l’Institut pour la justice.
Que veut l'Institut pour la justice ?
Sur lelab.europe1.fr
Cette association, qui veut "promouvoir une justice plus protectrice des citoyens et plus équitable pour les victimes, conditions indispensables au maintien de la paix sociale et civile", compte faire valoir aux candidats à la présidentielle son "Pacte pour la justice", signé par 1,7 million de Français selon elle.