Nicolas Sarkozy : son retour, l'UMP et "les bidochons"

Publié à 07h47, le 11 octobre 2012 , Modifié à 10h22, le 11 octobre 2012

Nicolas Sarkozy : son retour, l'UMP et "les bidochons"
Nicolas Sarkozy le 30 septembre 2012 au Parc des Princes (Maxppp)

La première conférence de Nicolas Sarkozy aux "states" en tant qu'ancien chef d'Etat, c'est aujourd'hui. A cette occasion, Le Parisien lui consacre une double page : "Qu'est-ce qui fait courir Sarkozy ?" [article payant].

Que retenir de ce florilège de petites confidences ?

> Son retour sur un air de "Je ne veux pas, mais j'y serai peut-être obligé"

C'est le genre de petites phrases qu'il répète à ses visiteurs pour les faire fuiter :

Non, je ne reviendrai pas, mais les Français voudront peut-être. Alors je ne pourrai pas me dérober.

Nicolas Sarkozy ne dit "non"à rien et veut se faire désirer. Le 2 octobre, Le Canard Enchaîné rapportait déjà les confidences faites à son ancien ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire : "Je n'aurai pas le choix en 2017 ..."

Et Le Parisien de raconter que l'ancien chef d'Etat a scruté les chiffres de vente du Point qui annonçait son retour avec ce titre de une : "Coucou. Le revoilà". Avec ses 15.000 tirages supplémentaires, il en a été ravi.

> L'omniprésence de ses conseillers

Ira ou n'ira pas, ses anciens conseillers de l'Elysée sont en tout cas toujours très présents. Le Parisien raconte que Pierre Giacometti, Jean-Michel Goudard et le théoricien de la stratégie de la droitisation, Patrick Buisson, lui fournissent toujours moulte conseils.

Il voit également "tous les dix jours environ" le directeur général de l'UMP et membre imminent de sa campagne, Eric Cesari.

> Son pronostic dans la bataille Copé/Fillon

Ce n'est pas que ça l'arrange, mais Nicolas Sarkozy est persuadé que François Fillon va l'emporter "avec 55% des voix". Le 9 septembre, on pouvait déjà lire dans le JDD qu'il pensait cette victoire "inévitable". Et de confier également :

De toutes façons, je ne peux pas faire battre Fillon.

 > Ses mots toujours aussi durs sur François Hollande

Il critique la politique et les choix de celui qui l'a battu en juin dernier. Mais aussi le style. On peut ainsi lire dans Le Parisien que Nicolas Sarkozy a donné un surnom au couple présidentiel après leurs vacances d'été au Lavandou : "les bidochons".

Des propos qu'il n'a pas toujours tenu, notamment à l'égard de Valérie Trierweiler. Comme nous le racontions ici, Nicolas Sarkozy ministre de l'Intérieur avait plutôt pour habitude de qualifier la journaliste politique de "petite bourgeoise".

Et de s'interroger :

Comment [François Hollande] a-t-il fait pour séduire un canon pareil?

Du rab sur le Lab

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