Nouveaux hashtags homophobes sur Twitter, Fleur Pellerin et Najat Vallaud-Belkacem veulent "compléter la loi"

Publié à 21h20, le 12 août 2013 , Modifié à 22h18, le 12 août 2013

Nouveaux hashtags homophobes sur Twitter, Fleur Pellerin et Najat Vallaud-Belkacem veulent "compléter la loi"
Fleur Pellerin et Najat Vallaud-Belkacem à Matignon en juin 2012. (MaxPPP)

Encore deux hashtags homophobes qui se hissent dans les dix tendances les plus partagées sur Twitter en France. Najat Vallaud-Belkacem et Fleur Pellerin "condamnent fermement" ce lundi 12 août les milliers de tweets accompagnés des mots "#LesGaysDoiventDisparaîtreCar " et  "#BrulonsLesGaysSurDu", et annoncent une initiative pour "compléter la loi".

Près de sept mois après la tribune de la porte-parole du gouvernement dénonçant le "déferlement" de hashtags haineux sur le réseau social, et le début du dialogue  avec Twitter entamé par la ministre déléguée chargée (notamment) du numérique, Najat Vallaud-Belkacem et Fleur Pellerin signent un communiqué commun.

Un texte envoyé aux rédactions en fin d'après-midi, et publié sur le blog de NVB , qui commence par rappeler la quête de "solutions techniques rendant possibles la détection et la lutte contre les propos illicites qui ne peuvent être impunément publiées en France".  

Pour rappel, Twitter a été assigné en référé par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et plusieurs autres associations suite à l’émergence des hashtags "#unbonjuif" et "#unjuifmort". La justice française a tranché fin janvier  en exigeant que Twitter communique "dans les quinze jours" aux associations les données permettant d'identifier les auteurs de tweets antisémites et mette en place sur sa plateforme française un dispositif pour signaler des contenus illégaux. 

Puis, avant d'assurer que le groupe de travail de travail interministériel sur la cybercriminalité "prend pleinement en compte la question de l'incitation à la haine sur internet", les deux ministres annoncent une initiative législative :  

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Pour aller plus loin, le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes prévoit de compléter la loi pour la confiance dans l’économie numérique afin d’étendre ses obligations à toutes les formes d’incitations à la haine, notamment celles fondées sur le sexe, l’orientation ou l’identité sexuelle.

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