Le Figaro raconte ce 9 juillet comment la panne du réseau d'Orange, le 6 juillet au soir, a fortement mobilisé le gouvernement, au point de devenir une "affaire d'Etat".
En plus de Fleur Pellerin, ministre des PME et du Numérique, ce sont Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Benoit Hamon (Economie sociale et Consommation) qui sont intervenus. Derrière la volonté de comprendre cette panne à grande échelle, celle de"reprendre la main sur le secteur des télécoms".
Les trois opérateurs au rapport
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28 millions de clients Orange sans réseau et trois ministres sur le pont. Ce 9 juillet, Le Figaro explique comment la coupure à très grande échelle de l'opérateur Orange, le 6 juillet, a mobilisé le gouvernement.
Fleur Pellerin, ministre chargée de l'Economie numérique, a été la plus visible. Mais Arnaud Montebourg, ministre au Redressement productif, et Benoit Hamon, chargé de l'Economie sociale et de la Consommation, sont également intervenus. Le but: reprendre le contrôle sur le secteur des télécoms, "stratégique pour l'économie et l'emploi".
La supervision des réseaux télécoms est normalement confiée à l'Arcep, l'autorité indépendante de "régulation des communications électroniques et des postes". Mais la panne est l'occasion pour le gouvernement de reprendre la main. Comme elle l'a expliqué au JDD deux jours après l'incident, Fleur Pellerin va mettre en place, via décret, un audit "sur la sécurité des réseaux des opérateurs". La ministre ne cache pas sa volonté:
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Nous avons rétabli de bonnes relations avec l'Arcep mais c'est au gouvernement que doit revenir la définition de la politique à long terme des télécoms.
"C'est également à la ministre de l'Economie numérique - et non à l'Arcep - que Stéphane Richard, le PDG d'Orange, devra rendre son rapport d'expertise sur la panne, avant la fin de la semaine. Le Figaro précise qu'Orange n'est pas le seul à devoir rendre des comptes: les autres opérateurs, SFR et Bouygues Telecom, viendront également présenteur leur état des lieux au ministère.