Où l’on apprend qu’Arnaud Montebourg continue de voir régulièrement Aquilino Morelle

Publié à 11h59, le 21 octobre 2015 , Modifié à 12h45, le 21 octobre 2015

Où l’on apprend qu’Arnaud Montebourg continue de voir régulièrement Aquilino Morelle
© FRED DUFOUR / AFP

SPIN DOCTOR - Aquilino Morelle, vous vous souvenez ? Mais si, c’était le conseiller politique de François Hollande à l’Elysée aux débuts du quinquennat. Il avait dû quitter fissa la présidence, soupçonné de conflits d’intérêts et d’avoir fait venir son cireur de chaussure au palais présidentiel, après des révélations de Mediapart .

Eh ben, il est toujours là. Plus que discret sur la scène politique médiatique, même s’il prépare un livre qui fera "trembler" François Hollande , dit-il, l’ancien directeur de campagne d’Arnaud Montebourg lors de la primaire socialiste de 2011 œuvre dans l’ombre. Ainsi apprend-on dans un article du Figaro de ce mercredi 21 octobre, qui relate que l’ancien ministre du Redressement productif "se prépare" pour 2017, que le vrai-faux retraité de la politique consulte toujours son ancien conseiller. Le Figaro écrit :

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En juillet, l’ex-conseiller élyséen Aquilino Morelle, qui voit toujours régulièrement Arnaud Montebourg, estimait dans L’Obs que s’il 'demande une primaire, il sera très difficile de lui refuser'.

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Comme l’avait relevé le Lab, Aquilino Morelle, resté donc proche du plus célèbre des dirigeants d’Habitat, assurait au cœur de l’été qu’Arnaud Montebourg avait le pouvoir d’imposer une primaire à un François Hollande "affaibli" .

Car si Arnaud Montebourg a bien des ambitions présidentielles pour 2017, celui qui assure ne pas être Superman n’a pas beaucoup de choix. Il n’a en réalité qu’une seule alternative assez simple. Soit il passe par une primaire, si primaire il y a, soit il se présente en solo contre le candidat du PS, vraisemblablement François Hollande. Au Figaro, un de ses proches raconte le dilemme :

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Si son retour doit être envisagé, cela doit passer par une primaire ouverte avec de vrais moyens.

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Alors, ira ? Ira pas ? Le suspense reste entier mais le député PS frondeur Pouria Amirshahi, qui l’a rencontré récemment, affirme qu’il "s’y prépare sérieusement et fait comme s’il pouvait prétendre à concourir". Au cas où.

 

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