J'AI LA MEMOIRE QUI FLANCHE ... - On avait connu les: "c'est pas moi, c'est mon nègre". Ségolène Royal fait beaucoup, beaucoup plus classe.
Prise en flagrant délit d'erreur d'attribution, par Slate, au sujet de l'une des personnalités portraiturées dans son dernier ouvrage, Cette belle idée du courage, qu'elle défend de plateau en plateau, voilà ce que la présidente de la région Poitou-Charente répond:
"J'ai cité de mémoire parce que c'est une phrase que j'avais dans mon esprit depuis longtemps, qu'on se transmet de génération en génération.
Je pense que vous avez raison.
"
Slate révèle que Ségolène Royal attribue à tort à Franklin Delano Roosevelt, président des Etats-Unis de 1933 à 1945, l'un des plus grands présidents et des plus connus des présidents américains du 20è siècle, une citation qui est en fait de Théodore Roosevelt, président des Etats-Unis de 1901 à 1909, ancêtre lointain du premier.
La citation de Ségolène Royal en question est la suivante:
"Ce qui m’a d’emblée fascinée et incitée à mieux connaître l’œuvre et la personnalité de Franklin Delano Roosevelt, le 32e Président des Etats-Unis, c’est découvrir la lourdeur de son handicap.
"Fais ce que tu peux, avec ce que tu as, là où tu es", disait-il.
Jamais on n’aura démontré à quel point la force de la volonté d’agir repousse les limites du possible.
"
Alors qu'elle est issue de l'ouvrage Une autobiographie, publiéepar Theodore Roosevelt en 1913:
"There is a bit of homely philosophy, quoted by Squire Bill Widener, of Widener's Valley, Virginia, which sums up one's duty in life: "Do what you can, with what you've got, where you are.
"
Soit, en VO, sous-titrée par Slate:
"Il existe un petit brin de philosophie ordinaire, exprimé par Squire Bill Widener, de Widener’s Valley, en Virginie - une connaissance de Roosevelt, explique Slate - qui résume le devoir de chacun durant sa vie: “Fais ce que tu peux, avec ce que tu as, là où tu es.”
"