Paris, ce sera sans lui. Discret depuis la fin de l’année 2012, François Fillon a fait un premier choix concernant son avenir en s’écartant de la course à la mairie de Paris. Selon les informations du Point publiées sur son site internet, ce mardi 29 janvier, l’ancien Premier ministre ne sera pas candidat.
Mais l’hebdomadaire assure que François Fillon reste malgré tout impliqué dans les élections municipales dans la capitale, et pourrait figurer sur une liste d’arrondissement. Et d'évoquer une date d'annonce :
L'ancien locataire de Matignon fera part publiquement de sa décision "d'ici à une dizaine de jours", affirme son entourage.
Mais, dans le même article, un autre proche de l'ancien Premier ministre nuance.
"François Fillon n'a toujours pas exclu d'être candidat à la mairie de Paris", veut croire tout de même l'un de ses soutiens.
Sa décision, François Fillon l’a prise après une rencontre avec des élus qui lui sont proches, Philippe Goujou et Jean-François Lamour, explique Le Point, ajoutant qu’il doit déjeuner avec Nathalie Kosciusko-Morizet avant la fin de la semaine. S’il ne se présente pas, le député de la deuxième circonscription de Paris pourrait ainsi "adouber" la députée-maire de Longjumeau dans l’Essonne.
Dans son édition du 24 janvier, Le Point parlait déjà d’un "deal" entre les deux personnalités de l’UMP. Alors, forcément, ce retrait encouragera NKM qui, bien qu’elle n’ait pas fait acte de candidature, tâte le terrain en vue des primaires à l’UMP, pour lesquelles Rachida Dati et Pierre-Yves Bournazel, chef de file de son parti dans le XVIIIe arrondissement, sont déjà candidats.
Depuis l’annonce de Jean-François Copé concernant l’organisation de "primaires ouvertes", rien sur leur forme n’a pourtant été officialisé. Et l’UDI pourrait bien se mêler à cette bataille qui s’annonce féroce. Son président, Jean-Louis Borloo a proposé le lundi 28 janvier, lors des vœux de son parti, au président de l’UMP de travailler ensemble sur une stratégie commune de l’opposition pour reconquérir Paris, rapporte l’AFP.
Je propose que nous rentrions dans un débat clair avec des états généraux de la reconquête, transparents, ouverts, avec nos partenaires de l'UMP, dans chaque arrondissement.