C’est acté. Il n’y aura pas de primaire à gauche pour les municipales à Paris en 2014. Un temps candidat à la candidature, le député PS Jean-Marie Le Guen, qui souhaite fusionner les régimes des fonctionnaires avec celui des salariés du privé , a annoncé, ce vendredi 15 mars sur Canal , qu’il y renonçait finalement.
Le député socialiste a indiqué soutenir Anne Hidalgo, candidate adoubée par Bertrand Delanoë, le maire sortant, et qui a su être capable de rassembler autour de sa candidature :
"Je ne serai pas candidat. Et j'ai été très sensible au discours de rassemblement que tenait Anne Hidalgo. Je pense que elle a une volonté très forte d'opérer le rassemblement de la gauche et le rassemblement des Parisiens.
Et j'ai estimé que dans ces conditions, au regard de la difficulté de la période, il fallait aller à l'essentiel, et j'ai donc décidé de soutenir sa candidature à la maire de Paris.
"
Anne Hidalgo - Jean-Marie Le Guen = No primaire :
C'était le seul concurrent crédible à Anne Hidalgo. Par conséquent, il n'y aura pas de primaire au Parti socialiste :
"Je pense que pour que des primaires aient lieu il aurait fallu un autre calendrier. Peut-être un autre contexte. A partir du moment où on est d'accord sur le fonds des choses. Où on est dans une situation où le bal des égos n'a pas vraiment de raison d'être, je pense qu'il faut aller à l'essentiel. S'il avait du y avoir des primaires, j'aurais préféré un autre calendrier.
"
Jean-Marie Le Guen a ensuite confirmé ses déclarations (en répétant parfois exactement les mêmes formules), sur Twitter :
#Paris j'ai été sensible à l'appel au rassemblement de @anne_hidalgo. Je serai à ces côtés pour cette campagne. — Jean-Marie Le Guen (@jm_leguen) March 15, 2013
Parallèlement, les divisions qui pointent à l’UMP le font sourire. Et de railler les primaires de la droite et du centre :
"L'UMP essaie de singer les primaires. C’est plus la Star academy qu’un processus démocratique.
"