Quatre jours après la date du dépôt de parrainages pour les candidats à la tête de l'UMP, Jean-François Copé continue la course à la surenchère.
Samedi 22 septembre 2012, il a affirmé - un chiffre certifié par huissier mais qui ne garantit pas qu'il s'agit de signatures de militants à jour de cotisation, souligne Le Journal du Dimanche - qu'il en avait obtenu 46.000, rapporte le quotidien (46.103 pour être précis).
Alors que mardi 18, il annonçait quelques 30.000 parrainages, son principal adversaire François Fillon revendiquait, lui, plus de 45.000 signatures (et 2.000 de plus vendredi 20 septembre).
Moins de parrainages pour Jean-François Copé que pour François Fillon. Un choc donc pour l'actuel secrétaire général de l'UMP.
A la traîne dans les sondages auprès des sympathisants de l'UMP, il considérait que le nombre de signature était un indicateur plus fiable que les sondages, explique un article du Parisien, publié le 17 septembre 2012.
Samedi 21 septembre, il a donc tenu à rattraper son retard en annonçant ses 46.000 signatures.
La veille, dans un confidentiel du Figaro, le quotiden détaillait le sondage fait par l'entourage de Jean-François Copé auprès des présidents et des secrétaires généraux des fédérations, ainsi que des parlementaires locaux. Résultat, annoncé par l'entourage : Copé en ressortirait plébiscité dans 56 fédérations (sur 96 sondées).
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