Depuis plus d’une semaine, la CGT montre ses muscles. Pour protester conte la loi Travail, elle a réussi à bloquer de nombreux terminaux pétroliers et provoquer une pénurie partielle dans plus de 5.4000 stations-essence. Du coup, la CGT est devenue une cible de choix pour le gouvernement et ses alliés. Et au petit jeu des attaques placées, le député socialiste Pascal Terrasse s'est illustré, vendredi 27 mai.
Avec les blocages en série de ces derniers jours, le plan com’ du président Hollande en a pris un sacré coup. Difficile de claironner le fameux "ça va mieux" alors que le pays est à l’arrêt. Même les bons chiffres du chômage sont passés à la trappe mercredi soir, selon Pascal Terrasse. Il dit dans les colonnes du Figaro :
"Ce qui intéressait les Français mercredi soir, ce n’était pas les chiffres du chômage, mais s’ils allaient trouver de l’essence le lendemain pour aller travailler. Ce message du ‘ça va mieux’ est totalement annulé par la bordélisation de la CGT.
"
Outré, Pascal Terrasse s’inscrit donc dans les rangs des anti-CGT qui grossissent ces derniers jours. Ainsi, la ministre du Travail Myriam El Khomri trouve "scandaleux" que la CGT empêche la parution de la presse quotidienne . La veille, le Premier ministre s’était, lui aussi, employé à décrédibiliser le syndicat, le taxant de "conservatisme" .
Stpéhane Le Foll a quant à lui porté une *légère* estocade au syndicat. Le porte-parole du gouvernement a estimé mercredi que si la CGT continuait à "bloquer le pays", elle serait "responsable" de la hausse du chômage.