ET PENDANT CE TEMPS - Qu'on l'appelle psychodrame ou bras de fer, les feuilletons du président de l'UMP saturent l'espace médiatique. Et permettent à François Hollande de traiter discrètement, et en douceur, la division au sein du PS sur le non-cumul des mandats.
Le chef de l'Etat recevait ce lundi 26 novembre, à l'Elysée, les dirigeants du PS : Bruno Le Roux, président du groupe à l'Assemblée nationale, son homologue au Sénat François Rebsamen et Harlem Désir, premier secrétaire du parti.
Des représentants invités pour discuter des propositions du rapport Jospin, rendu public début novembre... et divisés sur le non-cumul des mandats. Ils l'ont rappelé à la sortie de l'Elysée.
Le sénateur-maire de Dijon François Rebsamen a réitéré son opposition ; il réclame la possibilité pour les sénateurs de pouvoir continuer à cumuler leur mandat parlementaire avec un mandat d'exécutif local.
Et insiste, se faisant porte-parole de l'ensemble du groupe PS au Sénat : "J'ai au moins les sénateurs avec moi, cela fait déjà du monde".
Les regards médiatiques tournés vers la rue de Vaugirard, et l'UMP occupée avec l'élection du président du parti, la rencontre et les divisions sont passées relativement inaperçues.
La semaine dernière, le retrait de l'expression "liberté de conscience" par François Hollande - qui avait provoqué un tollé la veille, s'était fait en plein rebondissement à l'UMP. Et était passé, lui aussi, à la trappe.
>> Les photos à voir sur le site de l'Elysée
Les dirigeants du PS, avec François Hollande
<img src="http://i.imgur.com/jvnVA.jpg" alt="" width="500" height="333" />
Photo : Présidence de la République - Pascal SEGRETTE
Photo de famille des dirigeants du PS, pochette - vierge de toute annotation - sous le bras.
<img src="http://i.imgur.com/DtDlb.jpg" alt="" width="500" height="333" />
Photo : Présidence de la République - Pascal SEGRETTE