#libertédeconscience. La sortie de François Hollande sur la "liberté de conscience" accordée aux maires appelés à célébrer les mariages entre homosexuels, de mardi 20 novembre, avait provoqué un tollé. Il la retire.
C'est ce qu'affirme une dépêche de l'agence Reuters, publiée mercredi 21 novembre 2012, qui cite "son entourage". Une déclaration rapportée par l'agence alors que l'UMP est en plein chaos, suite au coup de théâtre des fillonistes qui assurent que François Fillon a gagné l'élection interne, avec 26 voix d'avance.
L'inter-LGBT, qui a été reçu ce mercredi à 16h à l'Elysée, assure à l'AFPque le projet de loi ne parlera pas de "liberté de conscience".
Il n'y aura pas de liberté de conscience dans le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera présenté
C'est ce qu'a expliqué Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT, à l'issue d'un entretien d'une trentaine de minutes avec le Président. D'après le porte-parole, François Hollande a reconnu que le terme de "liberté de conscience"n'était pas "approprié".
L'expression "liberté de conscience" avait contraint la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, à l'issue du Conseil des ministres, de préciser que cette délégation du mariage était un "filet de sécurité" dans la loi, dans le cas où certains maires et leurs adjoints refuseraient de célébrer un mariage gay, comme l'expliquait Le Lab.
Quelques heures plus tard, en pleine conférence commune avec le président italien, interrogé sur le sujet, François Hollande avait répondu par un lapidaire :
J'ai dit que la loi devait s’appliquer partout dans toutes les communes de France.