BRÈVE DE CAMPAGNE - Difficile de prévoir le prochain épisode de House of Sarthe*. Après le rassemblement au Trocadéro dimanche 5 mars, François Fillon a assuré pour la 78e fois qu’il resterait bien candidat à l’élection présidentielle . Lundi matin, Alain Juppé a renoncé officiellement à devenir un éventuel "plan B" . Du coup, le député du Rhône Georges Fenech appelle à parrainer François Baroin . Et la sénatrice juppéiste Fabienne Keller, elle, évoque déjà l’hypothèse d’un "plan P" comme Valérie Pécresse .
S’il apparaît impossible de déboulonner François Fillon, certains élus sarkozystes demandent au vainqueur de la primaire de se choisir lui-même "un successeur" . Une solution faite pour ménager l’ancien Premier ministre. Mais tous ces rebondissements et ces incertitudes lassent de nombreux élus. C’est le cas de Benoist Apparu, qui résume la situation dans les colonnes du Monde , ce lundi 6 mars :
"Il faut que nous sortions tous des analyses politiques, ce qui se joue est du ressort de la psychologie.
"
Un psychologue ? Pourquoi pas, si ça peut aider Les Républicains à se sortir de cette interminable crise. Mais il faudrait surtout un bon profileur pour connaître le nom des candidats à la magistrature suprême.
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*Selon le titre d’un papier du magazine Society