Dans une (courte) tribune publiée ce 21 décembre dans Libération, Catherine Deneuve s'invite à son tour dans "l'affaire" Depardieu. L'actrice s'en prend à Philippe Torreton, auteur cinq jours plus tôt d'une autre tribune intitulée "Alors Gérard, t'as les boules ?". Surtout, Catherine Deneuve critique ... le gouvernement.
En droit de réponse à Philippe Torreton qui avait vivement interpellé Gérard Depardieu après l'annonce de son départ en Belgique, Catherine Deneuve en profite pour revenir brièvement sur l'attitude du gouvernement à l'égard de son ami. Elle juge que les propos entendus dans la bouche des ministres - qu'elle nomme pudiquement la "parole officielle - "ne sont pas dignes d'hommes d'Etat" :
Quant à la parole officielle "déchéance, minable" ... elle n'est pas digne d'hommes d'Etat.
Je pense qu'il aura du mal à vivre ses choix, mais comme disait Voltaire, "je ne suis pas d'accord avec ses idées, mais je me battrai jusqu'à la mort pour qu'il puisse les exprimer" et ce n'est pas à vous de le juger !
Catherine Deneuve fait ici référence à l'utilisation du terme "minable" par Jean-Marc Ayrault le 12 décembre pour qualifier le comportement de Gérard Depardieu, et à celle de Michel Sapin le 16 décembre sur Europe 1 qui avait qualifié son acte de "déchéance personnelle".