Pour Claude Goasguen, les décisions qui sont prises par LR "ne sont pas légitimes"

Publié à 12h27, le 31 juillet 2017 , Modifié à 14h41, le 26 décembre 2017

Pour Claude Goasguen, les décisions qui sont prises par LR "ne sont pas légitimes"
Claude Goasguen. © AFP

Claude Goasguen, un des 100 députés Les Républicains rescapés, a une lubie : taper sur son parti. Et ne croyez pas qu'il a attendu la défaite de la présidentielle pour cela, car il faisait aussi partie des premiers à taper sur François Fillon.

Mais depuis que les LR ont perdu la présidentielle et pris une claque aux législatives, le député LR de Paris trouve que son rôle de premier parti d'opposition est mal tenu. Pour celui qui siège à l'Assemblée nationale depuis 1993, seul Jean-Luc Mélenchon fait figure "d'opposant le plus vigoureux" à la majorité, étant un "excellent orateur", alors que la droite est inexistante, à cause de ses problèmes internes. Ce qui n'est vraiment pas très sympa pour Philippe Gosselin.

Alors, ce lundi 31 juillet, invité sur le plateau de LCI, Claude Goasguen se lâche à nouveau :

 

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Il faut que la droite revienne à des pratiques dignes. Je suis très dur à l’égard des Républicains. J’aime beaucoup Bernard Accoyer, qui fait le boulot tout seul. Nous sommes dans un parti qui en réalité ne s’est pas transformé depuis la défaite écrasante de François Fillon. Vous avez des gens qui ont été nommés au moment de la campagne électorale, ils sont encore en place. C’est-à-dire qu’il n’y a plus personne. Toutes les décisions qui sont prises ne sont pas légitimes. Tous les statuts ne sont pas respectés. Ce sont des bandes de copains qui continuent sur le passé.

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Mais le "passé" va être remis à plat, les 10 et 11 décembre de cette année, où le parti élira un nouveau président , élection pour laquelle la victoire de Laurent Wauquiez est le grand favori. Pour autant, cette occasion de rebattre les cartes enchante Claude Goasguen, qui espère y voir un renouvellement des pratiques. Il développe :

 

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Heureusement, on va faire quelque chose en décembre. Ce ne sont pas les idées de droite qui sont mortes, ce sont les méthodes. Et Les Républicains n’ont pas compris qu’il fallait désormais arrêter ces histoires de domination, de verticalité. Il ne faut plus de leader. Ça ne marche plus tout ça. Les méthodes sont obsolètes. Il faut s’ouvrir à la société civile, changer. Ce qu’a fait En marche est à prendre en considération.

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Pendant ce temps-là, Bernard Accoyer, qui tient pour l’instant la baraque autant qu’il le peut , a lancé l’inventaire des campagnes perdantes de la droite à la présidentielle et aux législatives. Le secrétaire général de LR a adressé aux 250.000 adhérents et anciens adhérents du parti un formulaire en ligne, le "questionnaire de la refondation", comportant 28 questions, pour tenter de tirer les leçons de ces défaites. Les Républicains, déjà séparés à l'Assemblée entre les pro-Macron, les "Constructifs", et ceux qui veulent s'y opposer, sont également divisés en interne entre les tenants d'une droite dure, emmenés par Laurent Wauquiez, et une ligne plus *gaulienne*, incarnée par Valérie Pécresse et Xavier Bertrand . Mais ces deux derniers ne sont pas candidats à la présidence du parti.

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