Pour Eric Woerth, François Hollande fait du Nicolas Sarkozy en moins bien

Publié à 18h55, le 24 janvier 2013 , Modifié à 19h00, le 24 janvier 2013

Pour Eric Woerth, François Hollande fait du Nicolas Sarkozy en moins bien
Eric Woerth (MaxPPP)

#GRACEASARKOZY Hollande, du Sarkozy en moins bien. Invité de la matinale Radio Classique – Public Sénat, c’est le message qu’a tenu à faire passer Eric Woerth ce jeudi 24 janvier. Il a fustigé le pensionnaire de l’Elysée en insistant sur de rares bons points, hérités de son prédécesseur.

Pour s’attaquer aux premiers mois du mandat de l’actuel Président, l’ancien ministre du Budget et du Travail a ainsi mis en avant deux dossiers qui "étaient déjà dans les tuyaux", selon ses termes : la flexi-sécurité du travail, et les accords compétitivité-emploi.

Ces deux sujets, qui étaient des sujets majeurs de sortie de crise […] sont des sujets dont il hérite.

Il faudrait savoir ce qu’est, en réalité, François Hollande, au fond qu’est-ce qu’il veut, et quelle est la place de la France.

Il insiste sur le début du mandat du Président qu’il juge "mauvais" :

Je remarque qu’il réforme ce qu’on ne devrait pas réformer, notamment des réformes de société, mais ne réforme pas ce qu’on devrait réformer.

La France a besoin de mesures très puissantes, très fortes.

A travers ses déclarations, Eric Woerth a également insisté : lancer une intervention militaire au Mali ne suffit pas à faire de lui un bon président.

Il était très mauvais pendant 6 mois, ou pendant 8 mois, aujourd’hui il prend une position sur le Mali - que nous aurions probablement prise aussi j’imagine, peut-être autrement je ne sais pas, mais il y a un consensus là-dessus et il ne faut pas y revenir- mais les vraies décisions sont devant lui.

Hier, le rapport de la cour des comptes sur l’assurance-chômage, demain, poursuivre ce que nous avons commencé sur la réforme des retraites. Tout ça, ce sont des sujets extrêmement lourds, bien plus difficiles à supporter politiquement que tout autre sujet.

Des arguments déjà utilisés par d’autres membres de l’UMP. Le 8 janvier sur France Info, Nathalie-Kosciusko-Morizet affirmait que la "passion réformatrice de François Hollande […] ne va pas jusqu’aux problèmes qui intéressent les Français". Quant à lui, Benoit Apparu le critiquait en septembre 2012 dans l’Union, pour ne rien adopter d’autre que "les propositions de Nicolas Sarkozy pendant la campagne".

Du rab sur le Lab

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