Pour Morin, le parti de Lagarde ne rassemble que "quelques élus d'Ile-de-France"

Publié à 12h37, le 25 juillet 2012 , Modifié à 16h05, le 25 juillet 2012

Pour Morin, le parti de Lagarde ne rassemble que "quelques élus d'Ile-de-France"
Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde (Montage avec Maxppp)

L'apaisement entre Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde n'est pas pour tout de suite. Le président du Nouveau Centre n'apprécie pas la création de la FED -  un nouveau parti centriste - par son ancien numéro 2. Invité de RFI ce 25 juillet, il le réduit à "quelques élus d'Ile-de-France pour l'essentiel".

Les deux anciens alliés du Nouveau Centre sont en conflit depuis qu'Hervé Morin a voulu se présenter à la présidentielle, contre l'avis notamment de Jean-Christophe Lagarde. Ils siègent dans le même groupe parlementaire: l'UDI.

  1. Au Nouveau Centre, "il reste à peu près tout le monde"

    Sur RFI

    Le nouveau parti centriste créé par Jean-Christophe Lagarde - la FED (Fédération européenne démocrate) - n'est pas du goût d'Hervé Morin. Mi-juillet, il a envoyé une lettre aux adhérents Nouveau Centre, partis pour la FED, dans l'idée d'un "rappel au règlement": pas de double-appartenance, c'est un parti ou l'autre.

    Depuis, Hervé Morin craint-il l'hémorragie ? Absolument pas, balaie-t-il sur RFI ce 25 juillet en moquant au passage l'initiative de son ancien allié:

    "

    Il reste à peu près tout le monde [au Nouveau Centre] parce que la FED, ce sont quelques élus d’Ile-de-France pour l’essentiel.

    "

    Une quarantaine d'élus ont rejoint la FED sans forcément vouloir renoncer à leur parti d'appartenance. On y trouve notamment l'ancien Garde des Sceaux, président du groupe centriste au Sénat et "en congé" du MoDem , Michel Mercier. Mais aussi André Santini, jusqu'ici vice-président du Nouveau Centre.

    Les tensions entre Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde remontent à fin 2011, lorsque le président du Nouveau Centre s'est porté candidat à la présidentielle. Jean-Christophe Lagarde, numéro 2 du NC, voulait une candidature centriste unique incarnée par Jean-Louis Borloo.

    Depuis, les deux hommes se sont retrouvés au sein de l'UDI, le groupe parlementaire centriste à l'Assemblée, et veulent tous deux appartenir à une "grande famille centriste" dans un parti unique. Les dissensions, elles, sont toujours présentes.

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