Vincent Peillon ne voit pas pourquoi il y aurait débat. Invité de BFMTV ce 5 septembre, le ministre de l'Education s'est étonné que la question du successeur de Martine Aubry se pose.
A ses yeux, puisque Harlem Désir a assuré l'intérim lorsque cette dernière participait aux primaires, il est son "successeur naturel" :
"Celui qui, à côté de Martine Aubry, a permis cette rénovation et a donc permis le plus grand rassemblement. C’est celui qui était numéro 2, Harlem Désir. Nous étions tous, les militants et les responsables, dans cette idée."
La veille, invité du Grand Journal de Canal Plus, il avait déjà affiché sa préférence.
Ce soutien intervient alors que le mode de désignation du futur premier secrétaire du PS crée des tensions au Parti socialiste. "Obscur" pour certains, voire "nord-coréen" pour d'autres, le processus déplait. Martine Aubry semble en effet seul maître du jeu : elle va désigner le premier signataire de sa motion majoritaire. Ce dernier sera candidat d'office au poste de premier secrétaire et pourra affronter les candidats des autres motions, si autres motions il y a.
Tout se joue donc actuellement entre deux hommes : Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis. Et Martine Aubry fait durer le suspense : elle a repoussé sa décision au 12 septembre, au plus tard.
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