Pourquoi #ledébat n'a pas eu lieu

Publié à 21h26, le 20 avril 2012 , Modifié à 21h51, le 20 avril 2012

Pourquoi #ledébat n'a pas eu lieu

C’était une belle idée, et on y croyait ferme : profiter d’internet, de sa liberté, pour s’affranchir des règles façon naphtaline, qui enferment parfois le débat politique.

Et pousser à l’interaction entre candidats, entre audience et invités, aussi.

Bref, nous avons tenté de proposer aux dix candidats à l'élection présidentielle un vrai débat.

Après deux semaines d’échanges, le constat s’impose : #ledébat n’aura pas lieu.

  1. #ledébat n'aura pas lieu

    Des "oui" de principe, parfois exprimés publiquement en ligne, parfois tenus dans des médias très traditionnels, mais qui se sont révélés impossibles à convertir en une convergence d’agendas bien réelle.

    C'est désormais certain : à quelques heures de la clôture de la campagne du premier tour, l'un des bilans du Lab, au terme de la première partie de cette webcampagne 2012, c'est que l’initiative #ledébat n’aura pas lieu.

    Pour rappel, avec d'autres partenaires, nous avions proposé d’organiser sur internet le grand débat contradictoire qui n’a pu se tenir dans les médias traditionnel.

    Toute l’équipe du Lab, qui avait fortement relayé une initiative commune à plusieurs acteurs du "PIF", aka "paysage internet français", ne peut que regretter le constat.

    Nous avions profondément envie d'organiser une confrontation d’idées, avec l’irruption de questions, d’interactions, de zones grises où les politiques font l’exercice d’un débat commenté, augmenté, par les contributions critiques des internautes.

    Notre constat : le web, formidable espace de vie du débat d’idées, sphère de plus en plus intégréeà l'espace public, reste encore ... trop petit.

    Trop petit pour s'imposer dans un agenda surchargé face à un meeting, une intervention sur une chaîne de télé, voire, parfois, simplement surmonter des refus de la confrontation.

    Il y avait eu une tentative en 2007, toute aussi infructueuse.

    Rendez-vous en 2017 ?

Du rab sur le Lab

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