Présidence de l'Assemblée nationale : Bernard Accoyer adoube Claude Bartolone

Publié à 08h02, le 11 février 2013 , Modifié à 08h07, le 11 février 2013

Présidence de l'Assemblée nationale : Bernard Accoyer adoube Claude Bartolone
Claude Bartolone et Bernard Accoyer lors de la passation de pouvoir le 26 juin 2012 (Maxppp)

Il est définitivement reconnu comme un bon président ... de l'Assemblée nationale. Ce 11 février, Le Figaro raconte la satisfaction de l'ancien président UMP du Palais Bourbon, Bernard Accoyer, à l'égard de son successeur socialiste, Claude Bartolone.

Ce dernier "a bien fait de présider" les séances souvent houleuses sur le mariage pour les couples du même sexe "vu le sujet et les circonstances". Des séances pouvant durer toute une journée et toute une nuit comme les 3 et 4 février et ne manquant pas de rappels au règlement et de suspensions.

Le secret pour tenir 90 heures de débats ? Du chocolat pour Claude Bartolone, rapporte le quotidien. Bernard Accoyer raconte quant à lui que l'adrénaline tient en éveil :

Au perchoir, on ne peut pas s'endormir car on est stimulé, on n'a donc pas sommeil.

Lors de son élection au perchoir, Claude Bartolone avait déjà reçu la "confiance" de Bernard Accoyer :

Je connais Claude Bartolone depuis longtemps, j'ai d'excellents rapports avec lui, nous avons souvent parlé de cette fonction. Il a tout ce qu'il faut pour présider l'institution.

Et l'ancien président du Palais Bourbon n'est pas le seul à adouber Claude Bartolone. Comme nous vous le racontions ici, les compliments sont venus nombreux à droite. "Il a épousé la fonction", pour Jacques Myard. "C'est un grand président de l'Assemblée nationale", glisse Gérald Darmanin. "Il est dans la bonne tradition des présidents de l'Assemblée", estime Patrick Ollier.

Quant au député de Seine-Saint-Denis, il ne cache pas sa fierté. Invité de Canal Plus ce 11 février, il estime avoir rempli la mission qu'il s'était fixé à son arrivée :

Ca a été un véritable honneur pour moi lorsque j’ai levé la séance, ces députés de droite et de gauche debout pour me rendre hommage.

Lorsque je suis devenu président, j'ai dis que je voulais que l'Assemblée soit le cœur batatnt de la démocratie. J’ai réussi.

Du rab sur le Lab

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