Primaire à droite : éloge du candidat Sarkozy par... Jean-Marie Le Pen

Publié à 06h59, le 23 décembre 2015 , Modifié à 07h01, le 23 décembre 2015

Primaire à droite : éloge du candidat Sarkozy par... Jean-Marie Le Pen
Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy © Montage Le Lab via AFP

LE MEILLEUR D'ENTRE EUX - C'est bientôt Noël et Jean-Marie Le Pen distribue déjà les cadeaux. Parmi les heureux qui les reçoivent un peu en avance, il y a Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'État en sera certainement RA-VI : le président d'honneur du FN lui offre tout plein de compliments, dans une interview accordée à la publication d'extrême droite Rivarol, mardi 22 décembre.

Car de tous les candidats à la primaire de la droite et du centre, c'est le président de LR qui séduit le plus "le Menhir". Qui explique, comme l'a souligné L'Express :

 

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L'ancien chef de l'État est quand même de loin le meilleur candidat des Républicains. Il est celui qui n'hésitera pas à déborder Marine sur sa droite.

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C'est donc sa capacité à assumer une ligne très droitière - ce qui fait l'objet de débats houleux en interne - et à chasser sur les terres frontistes qui fait de lui le *meilleur d'entre eux*. Une sorte de baiser de la mort qui n'est évidemment pas dénué d'arrière-pensées.

Mais comme en juillet dans Le Point, Jean-Marie Le Pen loue aussi sans détour les qualités "d'orateur de masse" de Nicolas Sarkozy, dans une comparaison peu flatteuse avec ses principaux adversaires :

 

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Juppé est quand même plombé par sa réputation d'homme de gauche. Sarkozy est un bateleur de qualité. C'est le meilleur orateur de masse, il a du charme, ce que n'ont ni Juppé ni Fillon qui ont tous les deux des gueules d'empeigne.

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Peu ou prou ce qu'il disait déjà en juillet, donc. Il expliquait alors :

 

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Ni Alain Juppé ni François Fillon n'ont de lien charnel avec les militants, contrairement à Sarkozy. Il faut reconnaître que Sarkozy est un orateur formidable, il captive son auditoire et a le talent de susciter la satire... Il a compris une chose : qu'on parle de lui en bien ou en mal, l'essentiel est qu'on parle de lui !

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Un peu comme lui. Ce qui, là encore, avait dû faire très plaisir à Nicolas Sarkozy.

Du rab sur le Lab

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