SUSPENSE - C'est un petit bruit qui court manifestement du côté de Les Républicains ces derniers temps : Hervé Mariton pourrait finalement ne pas être candidat à la primaire de la droite, faute de parrainages suffisants. Le député de la Drôme serait notamment un peu juste en ce qui concerne le nombre de soutiens d'adhérents et pourrait en voir certains invalidés, le tout conduisant à sa disqualification. À la veille de l'officialisation des candidatures par la Haute autorité de la primaire, mercredi 21 septembre, le candidat ne dément pas totalement les éventuels "risques" à ce sujet mais se veut calme et "serein" avant la décision finale.
Pour mémoire, le 9 septembre (qui fut un peu le jour le plus long en ce qui le concerne), Hervé Mariton avait déposé auprès de la Haute autorité les parrainages de 20 parlementaires, 2.800 militants et 300 élus locaux. Soit légèrement plus que les critères requis (2.500 militants et 250 élus dont 20 parlementaires). Le héraut de la lutte anti-mariage pour tous dispose donc d'un matelas de 300 adhérents, ce qui lui "paraît raisonnable".
Ceux-ci doivent être à jour de cotisation et, surtout, ne pas avoir parrainé un autre candidat. En cas de doublon, la signature dudit adhérent ne serait en effet comptabilisée pour personne. Auprès du Lab, Hervé Mariton explique ce lundi le degré de dangerosité pour lui de chacun de ces deux risques :
"On a fait un travail assez sérieux, on a essayé de vérifier autant que possible que les militants étaient à jour de cotisation et ce devrait être bon. Je ne pense pas que ce soit un très gros risque.
Par contre, comme tous les autres candidats, je ne maîtrise absolument pas le risque de double parrainage. S'il y a eu un très grand mouvement de parrainages multiples, alors ce pourrait être un souci. Sinon, non.
"
En conséquence de quoi le troisième et dernier homme de la course à la présidence de feu l'UMP, fin 2014, préfère attendre l'officialisation par la Haute autorité, sans crainte ni confiance outrancière :
"Je suis raisonnablement serein.
"
Verdict demain, donc, pour savoir si Hervé Mariton pourra bel et bien être LE challenger de cette primaire de la droite.
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