Pris de court par la décision d'Aubry, Désir a dû remanier son agenda

Publié à 16h58, le 27 septembre 2012 , Modifié à 17h19, le 27 septembre 2012

Pris de court par la décision d'Aubry, Désir a dû remanier son agenda
Martine Aubry et Harlem Désir, le 12 septembre 2012. (Reuters)

On savait le départ de Martine Aubry à la tête du PS, annoncé le jeudi 13 et effectif le dimanche 16 septembre, précipité, alors que l'ancienne première secrétaire à fait durer le suspens des mois sur ses intentions.

Précipité, oui, mais à quel point ?

La réponse vient de la bouche de Harlem Désir lui-même, chargé de l'intérim à la tête du PS jusqu'à son élection au Congrès de Toulouse, fin octobre et est rapportée par Le Monde, dans son édition datée du 28 septembre (disponible en zone abonnés) :

"J'ai appris sa décision le matin même de son annonce."

Une annonce faite sur le plateau des 4 Vérités de France 2 à 7h50 qui a donc pris de court le futur premier secrétaire du PS, qui doit désormais jongler avec son rôle de chef intérimaire et mener campagne pour le congrès de Toulouse. 

> Revoir la vidéo de l'annonce de Martine Aubry, isolée par FranceTVInfo.fr :  

Et l'a contraint a modifier son agenda prévu jusque-là, explique Le Monde.

Ce que ne manque pas de souligner un proche de Harlem Désir, Marc Coatanéa, premier secrétaire fédéral du Finistère, dont les propos sont rapportés dans Le Monde :

"Le départ précipité de martine Aubry n'a pas simplifié la tâche des uns et des autres."

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