Promis, juré, la nouvelle réglementation sur les taxis et les VTC est équilibrée

Publié à 13h01, le 16 octobre 2013 , Modifié à 13h01, le 16 octobre 2013

Promis, juré, la nouvelle réglementation sur les taxis et les VTC est équilibrée
Manuel Valls et Sylvia Pinel, en août 2013 (photo Reuters)

CECI EST UN MESSAGE DU GOUVERNEMENT – Non, les "véhicules de tourisme avec chauffeurs", également appelés VTC, ne sont pas condamnés à disparaître du fait de la nouvelle réglementation sur leurs activités, assure ce mercredi 16 octobre la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, interrogée par le Lab, à l’occasion de son point-presse suivant le conseil des ministres.

Najat Vallaud-Belkacem énonce ainsi :

La règle à laquelle nous sommes en train d’aboutir, qui permet à la fois aux VTC de continuer à fonctionner et d’offrir un service aux usagers, et en même temps de préserver, de protéger les taxis, me semble être une règle équilibrée.

En moins de 48 heures, entre le 10 et le 12 octobre, le gouvernement a présenté deux textes différents sur la réglementation des activités des VTC. Le premier était très largement défavorable aux taxis, quand le second rend beaucoup plus compliquée l’activité des VTC, ainsi qu'on vous l'expliquait ici.

Ces derniers dénoncent les pressions du lobby des taxis. Un de leurs porte-parole, Yves Weisselberger, le dirigeant de SnapCar, un des acteurs du secteur, s'en prenait ainsi directement à Manuel Valls,interrogé par LeMonde.fr :

C'est un scandale.

Manuel Valls recule sous la pression du lobby des taxis.

Il a peur pour son image de présidentiable.

"L'entourage de Manuel Valls", cité par le quotidien, assurait quant à lui ne pas "avoir eu peur" d'une grève des taxis, reconnaissant toutefois avoir chercher à éviter un blocage de Paris : 

On ne voulait pas (...) que Paris soit bloqué

On a simplement voulu trouver un point d'équilibre acceptable par tous.

 

Du rab sur le Lab

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