Réécriture de la loi Veil sur l'IVG : "Peut être qu'on y reviendra" annonce Christian Jacob

Publié à 09h39, le 03 février 2014 , Modifié à 09h47, le 03 février 2014

Réécriture de la loi Veil sur l'IVG : "Peut être qu'on y reviendra" annonce Christian Jacob
Christian Jacob (capture BFMTV)

POLITIQUE FICTION - Si l'UMP revient au pouvoir en 2017, un gouvernement de droite supprimera le mariage homosexuel, préférant une union civile, sera hostile à la procréation médicalement assistée et à la gestation pour autrui et reviendra "peut-être" sur la loi Veil.

Invité ce lundi 3 février de BFMTV, Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée, commence par répondre que "non", il ne touchera pas à la loi Veil, avant de se faire moins catégorique - "écoutez, on verra à ce moment là" - puis de se prononcer pour un retour de la notion de "détresse" comme préalable à l'avortement.

Un amendement au projet de loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes, voté en première lecture à l'Assemblée retire la notion de "détresse" dans le code de la santé publique. Une femme enceinte qui voudra avorter pourra le faire car "elle ne veut pas poursuivre une grossesse" et non parce qu'elle est "en situation de détresse".

"Sur la loi Veil, nous sommes opposés à ce qui a été fait par voie d'amendement", répète Christian Jacob qui estime que "la loi Veil était un sujet de consensus telle qu'elle était mais ça mérite un peu de débat entre nous".

Le député de Seine-et-Marne poursuit  :

La loi Veil me convient telle qu'elle est. Uniquement la loi Veil, rien que la loi Veil. Peut être qu'on y reviendra.

On est sur un amendement, à la marge, qui n'a jamais empêché aucune femme d'accéder à l'IVG.

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