Robert Hue parle des retrouvailles Hollande/Sarkozy : ni complicité, ni "hostilité apparente"

Publié à 06h52, le 11 décembre 2013 , Modifié à 06h52, le 11 décembre 2013

Robert Hue parle des retrouvailles Hollande/Sarkozy : ni complicité, ni "hostilité apparente"
(Maxppp)

C’était l’image tant attendue. Car on ne les avait plus vu ensemble, côte à côte, depuis juin 2012. Ce 10 décembre, François Hollande et Nicolas Sarkozy sont arrivés ensemble à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela. Une cérémonie qu’ils ont ensuite suivi assis l’un à côté de l’autre dans la tribune officielle.

Que se sont-ils dits ? Quelle était l’ambiance entre les deux présidents alors que Nicolas Sarkozy est donné revenant pour une revanche en 2017 ? Peu d’informations ont pour le moment filtré et c’est le sénateur communiste, Robert Hue, l’un des cinq invités du chef de l’Etat français en Afrique du Sud, qui se charge d’en parler, ce mercredi 11 décembre dans le Parisien. En attendant les déclarations à venir, et anonymes, des entourages des deux hommes pour revenir sur ces retrouvailles.

Toujours est-il que pour l’ancien patron du PCF et proche de François Hollande, "personne ne s’est évité". "Je n’étais pas loin de François Hollande et Nicolas Sarkozy. Ils ont eu des échanges…", explique-t-il au quotidien avant de développer :

Je parlerais d’une démarche profondément civilisée. Il n’y avait pas vraiment de complicité entre eux mais pas non plus d’hostilité apparente.

Un propos contrôlé, forcément lissé de la part de Robert Hue, tout content d’avoir été convié parmi les dirigeants de la planète.

Aussi s’enthousiasme-t-il :

J’étais assis entre José Manuel Barroso et Christiane Taubira, avec Barack Obama à 2 mètres de moi ! (…)

Au buffet d’après-cérémonie, c’était vraiment étonnant ce ballet des chefs d’Etats. Obama, Castro, Hollande, Sarkozy… Tous dans la même pièce, se causant.

Du rab sur le Lab

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