Roselyne Bachelot: "Nicole Bricq est la première victime de François Hollande"

Publié à 21h22, le 26 juin 2012 , Modifié à 21h22, le 26 juin 2012

Roselyne Bachelot: "Nicole Bricq est la première victime de François Hollande"
Roselyne Bachelot en mars 2012 (Maxppp)

DANS LE VISEUR - Invitée de l'émission "Preuves par 3" sur Public Sénat ce 26 juin, Roselyne Bachelot a voulu revenir sur le sort de Nicole Bricq, ancienne ministre de l'Ecologie transférée expressément à un autre poste sur fond d'enjeux pétroliers.

Pour l'ancienne ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Nicole Bricq est "la première victime de François Hollande président de la République".

  1. Bricq, victime de la "dureté" du chef de l'Etat et d'"obligations extérieures"

    Sur publicsenat.fr

    J’ai une pensée pour Nicole Bricq que je connais bien depuis plusieurs années, et de voir son visage ravagé, quittant le conseil des ministres... 

    [Elle est] véritablement la première victime de François Hollande président de la République et de Jean-Marc Ayrault Premier ministre, victime de leur dureté et peut être des obligations extérieures.

    Je lui envoie mes cordiales pensées.

    Invitée de l'émission "Preuves par 3" sur Public Sénat ce 26 juin, Roselyne Bachelot a tenu à donner son opinion sur le transfert express de Nicole Bricq du ministère de l'Ecologie à celui du Commerce extérieur.

    L'ancienne ministre de François Fillon moque sans la citer les déclarations de Cécile Duflot, missionnée par le gouvernement pour calmer la polémique. Le 25 juin, elle résumait l'éviction de Nicole Bricq à une "promotion". Pour Roselyne Bachelot, le recadrage est évident:

    A l’évidence, passer de l’écologie – qui est un des premiers ministères – au ministère du Commerce extérieur (certes important, mais dont on connait les limites de l’action), le faire de façon aussi brutale et sur des attendues extrêmement contestables... C’est très dur pour elle je l’imagine.

    Roselyne Bachelot sait qu'elle met les pieds dans le plat à l'heure où les conditions du changement de poste de Nicole Bricq font polémique. Le gouvernement est accusé d'avoir cédé à la pression du groupe Shell qui allait entreprendre des forages en Guyane, forages remis en cause par la ministre d'alors.

    Pour aller plus loin sur le rôle de Shell et du gouvernement, lire ce papier de Libération.

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