GROUPE PARLEMENTAIRE - Les radicaux recrutent au sein du Modem. Les groupes avaient jusqu'au 26 juin au soir pour se constituer.
On apprend de l'AFP que le second élu Modem, Thierry Robert, a décidé de se joindre aux radicaux de gauche, devenant ainsi leur 15e membre et permettant la création d'un groupe à part entière.
Cet élu de la Réunion est déjà un allié de la gauche au conseil général. Un point important puisque les radicaux ont affirmé leur "loyauté envers le gouvernement de Jean-Marc Ayrault".
Robert, troisième député indispensable au PRG
Sur AFP
La composition des groupes parlementaires tombe et avec elle des annonces inattendues. Selon l'AFP, l'élu Modem de La Réunion, Thierry Robert, a décidé de rejoindre le groupe constitué à l'initiative des 12 députés du Parti radical de gauche (PRG). Son nom: le groupe "radical, républicain, démocrate et progressiste" (RRDP).
Les députés Modem ne sont que deux: Thierry Robert à La Réunion et Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques. Sans groupe, ils appartiennent à la catégorie des "non-inscrits" qui leur retire beaucoup de pouvoir à l'Assemblée. Impossible pour eux d'avoir des postes à responsabilité, d'obtenir un siège en commissions ou de bénéficier d'un temps de parole suffisant.
A la différence de Thierry Robert, Jean Lassalle a déjà affirmé qu'il resterait "indépendant" malgré les sollicitations des partis.
Pour le PRG, la présence de Thierry Robert est essentielle. Le groupe cherchait trois députés supplémentaires pour avoir une existence parlementaire. Il rejoint d'ailleurs Olivier Falorni, dissident banni du groupe socialiste, et Jean-Noël Carpentier, seul élu du MUP (le mouvement unitaire progressiste de Robert Hue).
En tant qu'élu Modem, traditionnellement plus à droite, Thierry Robert va devoir jurer fidélité à la majorité de gauche. Dans le communiqué de son groupe, on peut lire:
Ce groupe appartient pleinement à la majorité présidentielle et tient à affirmer sa loyauté envers le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et la politique qui sera menée.
Au niveau local, l'élu de La Réunion a déjà fait alliance avec la gauche au sein du conseil général.
Rappelons pour terminer qu'il est tout à fait possible de rejoindre un groupe parlementaire qui ne porte pas les couleurs de son parti. A l'inverse, comme pour Olivier Falorni, un député peut appartenir à un mouvement et être exclu du groupe.
C'est le groupe qui autorise ou interdit la venue des députés.