Sans les écologistes, les lobbys industriels "seraient les rois" de la France, pour Jean-Vincent Placé

Publié à 13h09, le 21 février 2014 , Modifié à 13h17, le 21 février 2014

Sans les écologistes, les lobbys industriels "seraient les rois" de la France, pour Jean-Vincent Placé
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COUCOU, ON SERT A QUELQUE CHOSE - Invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV ce vendredi 21 février, le président du groupe écologiste au Sénat, Jean-Vincent Placé a tenu,  pour une fois sans qu'on lui demande, à réaffirmer la place de son parti au gouvernement.

Il s'est ainsi lancé dans une énumération des réussites selon lui des ministres écologistes:

Sans nous il y aurait déjà des gaz de schistes explorés dans ce pays, sans nous on ne réduirait pas le nucléaire, sans nous il n'y aurait pas la contribution climat énergie, sans nous il n'y aurait pas la loi sur la biodiversité qui va arriver là en mars. 

Le sénateur va plus loin en affirmant que la France serait sous le joug des lobbys de l'industrie:

Nous sommes utiles et surtout sans nous les lobbys patronaux et productivistes seraient les rois de ce pays. Je suis très fier du travail fait par nos ministres et je crois que nous pesons"

 En vidéo, ici:

Si Jean-Vincent  Placé se montre très fier du rôle des ministres écologistes, Cécile Duflot et Pascal Canfin, plusieurs désaccords persistent entre les Verts et le gouvernement.

Les écologistes continuent de s'opposer au projet d'aéroport à Notre-Dame des Landes, porté par le premier ministre Jean-Marc Ayrault. Sur BFM TV, Jean-Vincent Placé insiste que, selon lui, le projet "ne se fera pas", tout en annonçant qu'il manifestera samedi contre.

Autre sujet de discorde, la construction d'un EPR à Flamanville. Le sénateur a admis que si la volonté des écologistes était que ce projet s’arrête, ce n'était pas "celle du président de la République".

Enfin, Jean-Vincent Placé connait un désamour plus particulier avec le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, notamment sur le gaz de schiste et le nucléaire. Dimanche 16 février, il le qualifiait "d'inutile".

Julien Diaz

Du rab sur le Lab

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