Dimanche soir, le président de la République a été pris en défaut sur le Web, comme bien d'autres politiques avant lui. Notre blogueur Guy Birenbaum se demande si l'interview politique traditionnelle n'est pas totalement en bout de course...
Droit de suite en direct
Dimanche soir, le président de la République a affirmé fortement qu'il n'a jamais utilisé l'expression "TVA sociale".
À peine quelques minutes plus tard, sortaient de la mémoire du Web, sources, liens et vidéos qui prouvent le contraire.
Ce communiqué que j'ai exhumé sur Twitter via le site de l'Élysée .
Ce discours via leJDD.fr.
Cette vidéo sur le Huffington Post .
Voir la video :
Ces fact-checking critiques, ici, plus tard, et là .
La démonstration ne se veut pas exhaustive.
Il n'est pas question de chanter les louanges du Web tout puissant face à des journalistes forcément inertes face au Président.
Il s'agit juste de poser une question à tous ceux qui fabriquent des émissions politiques.
Quand décidera-t-on enfin d'opposer aux politiques interviewés en temps réel les documents (audio, vidéo, textes, sources, liens) qui montrent qu'ils s'arrangent avec la réalité ou sont atteints d'amnésie ?
Il serait très simple, en effet, que les journalistes présents en plateau soient informés (via l'oreillette) par la régie et qu'ils usent en direct d'un droit de suite; sans parler du confort que pourraient leur offrir des tablettes...
Quand en aurons-nous fini avec l'interview de papa ?
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