Suivez le spectacle des questions au gouvernement du 17 juin

Publié à 14h51, le 17 juin 2015 , Modifié à 16h10, le 17 juin 2015

Suivez le spectacle des questions au gouvernement du 17 juin
© Gif Le Lab via France 3

#QAG - Comme chaque mercredi, les députés se retrouvent sur les bancs de l'hémicycle pour la traditionnelle séance bihebdomadaire de questions au gouvernement. Cette séance intervient au lendemain de l'annonce par Manuel Valls de l'utilisation du 49-3 sur la loi Macron. Comme d'habitude, Le Lab vous en propose ses morceaux choisis.

# La vérité si je mens



Sujet du bac philo pour tous les aspirants bacheliers ce mercredi : "La politique échappe-t-elle à l'exigence de vérité ?" Invité de France 3 avant la séance, le député PS Benoît Hamon y voit un "beau sujet". D'autant qu'à son sens, il y a un certain décalage entre la "vérité" exposée au congrès du PS au début du mois et l'adoption en force de la loi Macron. "C'était la vérité pour ceux qui voulaient y croire. Et malheureusement, manifestement, il fallait d'avantage savoir lire entre les lignes que lire les textes", dit-il. Il ajoute :

 

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Si on conçoit que quand on tend vers l'idéal, on recherche la vérité, il y a des politiques qui aspirent et qui recherchent la vérité.

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Mais pas tous, donc. "J'aurais été curieux de voir les députés faire la dissertation", glisse encore l'ancien ministre frondeur dans un sourire.

# Toute première fois

Depuis ce mercredi, le gouvernement compte dans ses rangs deux petites nouvelles : Clotilde Valter et Martine Pinville. Les voici en action pour leur toute première séance de QAG sur les bancs gouvernementaux.

Martine Pinville :



Et Clotilde Valter, avec une veste rose, entre Bernard Cazeneuve et André Vallini :



# Terreur



Si vous suivez un tant soit peu la politique, vous êtes forcément familier de la référence très courante aux "heures les plus sombres de notre histoire". Le député de Les Républicains Sylvain Berrios innove ce mercredi. Il accuse le gouvernement, à coups de réformes "coûteuses" pour les communes (les rythmes scolaires, entre autres) alors qu'il va "augmenter le salaire des fonctionnaires l'année d'une élection", en 2017, de faire revivre "les pires heures de la Terreur, simplement parce qu'on ne pense pas comme vous". Il lance, se mettant du côté des maires de France :

 

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Sommes-nous les adversaires de ce gouvernement ?

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# Avec modération

Pour Les Républicains, Jacques Myard prend la parole pour une question sur le Moyen-Orient et plus précisément la Syrie. Il affirme que le gouvernement, "derrière les États-Unis et l'Arabie Saoudite", "fait le choix de soutenir [l'organisation terroriste] Al-Nosra". Il ajoute :

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Votre obsession de faire tomber Damas aura pour conséquence d'installer Al Qaida à Damas.

 

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Le député d'opposition n'étant pas franchement réputé pour sa modération, Laurent Fabius lui répond ironiquement :

 

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Je voudrais vous remercier pour votre question, comme d'habitude tout en nuance.

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Le ministre des Affaires étrangères ajoute : "Vous nous expliquez depuis des mois que si l'on veut trouver une solution en Syrie, il faut soutenir le régime de Bachar Al-Assad. D'un point de vue moral, ce serait une infamie car ce n'est pas parce qu'on reçoit des journalistes en costume cravate qu'on efface le sang qu'on a sur les mains". "Bachar et les terroristes, c'est l'envers et le revers d'une même médaille", poursuit-il, affirmant qu'il n'y a sur ce sujet "qu'une seule solution : la recherche de la paix qui impose une solution politique".



# Pendant ce temps...

L'heure des QAG peut être utile à plusieurs titres. Poser des questions, écouter les réponses, s'intéresser à l'actualité quoi. Voire faire une petite sieste ou... signer ses documents en retard dans son parapheur. Le député de Les Républicains Patrick Ollier a choisi de rattraper son retard dans ce dernier domaine, ce mercredi :



Son collègue d'opposition Lionel Tardy, pour sa part, en a profité pour signer la saisine du Conseil constitutionnel sur la loi renseignement et le partager sur Twitter :

# Allez, j'me casse

15h55, il reste encore deux questions de députés à venir pendant que Jean-Yves Le Drian est au micro. Visiblement trop pressé, Manuel Valls ne peut pas attendre la fin de la séance et s'en va ostensiblement, non sans avoir adressé quelques mots à certains de ses ministres au passage :



# Demandez le programme

Au menu de cette séance :

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