Suivez le spectacle des questions au gouvernement du mercredi 1er avril

Publié à 14h58, le 01 avril 2015 , Modifié à 17h23, le 01 avril 2015

Suivez le spectacle des questions au gouvernement du mercredi 1er avril
Les questions au gouvernement du mercredi 1er avril © Montage DR / Le Lab

#QAG - Mardi, c'était la première séance de questions au gouvernement post-départementales. Ce mercredi 1er avril, les députés interrogent à nouveau l'exécutif. Comme toujours, le Lab vous offre ses instants choisis.

# Le menu du jour



# Tout doux, M. Jacob




Un peu échaudé par les critiques des députés UMP sur la politique économique du gouvernement, Manuel Valls réplique que l'exécutif ne variera pas de sa ligne, celle qui consiste à "favoriser la compétitivité des entreprises, notamment des petites". Et d'adresser un conseil ironique à Christian Jacob, chef des députés UMP :

Monsieur Jacob, ne vous énervez pas, ce n'est pas bon pour votre santé.

Mais le leader du groupe d'opposition ne reçoit manifestement pas le Premier ministre cinq sur cinq :



# Rififi sur les ondes



Dans le sillage de Nicolas Sarkozy, le député UMP Franck Riester bouscule le gouvernement sur la grève à Radio France :

Vous ne tenez pas vos engagements budgétaires vis-à-vis de Radio France. Vous détournez les ressources de l’audiovisuel public. C’est votre gouvernement qui est responsable de la situation actuelle à Radio France.



Riposte ferme de la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, qui dénonce des "attaques démagogiques et politiciennes". Et de ressortir les vieux dossiers de la mandature précédente :

Le récent rapport de la Cour des comptes est un réquisitoire accablant sur la gestion de Radio France quand vous étiez aux responsabilités (...). Auparavant, les nominations, c’était simple comme un coup de fil du président de la République (...). Il ne nous viendrait pas à l’idée de menacer des journalistes dans les coulisses d’une émission de télévision parce que leurs propos ne nous auraient pas plus.

Riester, pas convaincu du tout :



# Stop la démagogie



Une question de la députée UMP Marie-Louise Fort sur l'affaire de l'école de Villefontaine, dont le directeur a été arrêté pour des accusations de pédophilie, déclenche les foudres de Manuel Valls.

Rappelant que les faits remontent à 2008, le chef du gouvernement reproche à l'opposition de ne pas être "à la hauteur de la colère des familles". Il conclut dans un de ces "petits" coup de gueule dont il a le secret :

Il ne faut plus se laisser faire par les attaques, la démagogie ! Je n’accepterai plus que vous nous traîniez à chaque fois dans la boue. La dignité des parents vous aurait obligé à avoir un autre ton.

Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education nationale, très concentrée sur la réponse du Premier ministre :



Et Marie-Louise Fort, qui préférerait encore que Manuel Valls n'en dise pas plus :



One Valls Show

On sait déjà que Nicolas Sarkozy teste ses petites blagues auprès de son entourage, lors des bureaux politiques de l'UMP. Manuel Valls, lui, le fait en public, dans l'hémicycle.



# Baissez d'un ton

L'opposition ne lâche pas le morceau. Au moment de poser sa question, l'UMP Nicole Ameline fait la leçon à Manuel Valls sur sa précédente intervention :

Rien ne justifie le ton que vous venez d'employer.



# Ce n'est qu'un au revoir



Séquence émotion pour le député PS Olivier Véran, qui fait ses adieux à l'Assemblée nationale. Le suppléant de Geneviève Fioraso doit céder la place à l'ex-ministre, qui récupère son siège. À ses collègues de droite et de gauche, il adresse ce message :

J'aimerais vous dire mes chers collègues, la fierté et le plaisir que j'ai eu de pouvoir travailler à vos côtés (...). Dans cette assemblée les chemins peuvent être différents mais l'objectif doit rester le même : servir l'intérêt général.

Les parlementaires socialistes se lèvent et la ministre de la Santé, Marisol Touraine, lui rend hommage.

# Sur tous les fronts



Marisol Touraine, justement, est très sollicitée pour cette séance. Alors que deux questions seulement lui étaient adressées, la ministre défile quatre fois au micro.

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