GNAGNAGNAGNAGNA - Il le répète à longueur de temps, dès lors qu'on l'interroge sur le nombre impressionnant de candidats à la primaire de la droite : à la tête du comité d'organisation de ce scrutin, Thierry Solère prévient qu'à l'heure actuelle, il n'y a que "des candidats à la candidature" et que tous n'auront pas les parrainages pour se présenter officiellement.
Il le dit, le redit et le re-redit tellement qu'il faut bien, à un moment donné, trouver une manière de se renouveler. Aussitôt dit, aussitôt fait, vendredi 22 avril sur Public Sénat et Sud Radio. Tout à son argumentaire habituel, le député LR des Hauts-de-Seine dégaine soudain cette formule surprenante, tout droit sortie de notre plus tendre jeunesse :
"Comme je vous l'ai dit, pour être candidat à la primaire de la droite et du centre, il suffit pas de le dire. C'est pas 'celui qui dit qui est'. Il faut avoir des parrainages.
"
Partant de là, certains petits candidats ici visés s'en indigneront-ils sur le mode "eh m'sieur, y'a Thierry Solère qui se moque de nous" ? On n'est à l'abri de rien.
Sur le fond, Thierry Solère répète qu'à son avis, il n'y aura finalement que "cinq ou six" prétendants réels, sur la douzaine aujourd'hui déclarés. Pour cela, il leur faudra effectivement réunir des parrainages : 2.500 adhérents et 250 élus locaux dont 20 parlementaires. C'est ce dernier critère qui suscite le plus d'interrogations concernant Nadine Morano, Geoffroy Didier, Jacques Myard ou encore Frédéric Lefebvre.
Les formulaires sont mis à disposition par la Haute autorité de la primaire ce vendredi, et les candidats ont jusqu'au 9 septembre pour les réunir. La plupart ont d'ores et déjà commencé à afficher la couleur en faisant fuiter des infos sur leur avancement en la matière.