Toulouse : pour Raffarin, il n'y a eu que "quelques débuts de polémiques"

Publié à 16h51, le 25 mars 2012 , Modifié à 17h58, le 25 mars 2012

Toulouse : pour Raffarin, il n'y a eu que "quelques débuts de polémiques"
Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre et actuel sénateur UMP de la Vienne. (Maxppp)

"La classe politique s’est globalement bien comportée [...]. Bien sûr il y a eu quelques débuts de polémiques deci delà mais [...] la politique française a plutôt été à la hauteur des circonstances". L'ancien premier ministre l'a affirmé ce dimanche 25 mars, en entretien pour RCJ.

Quelques polémiques, vraiment ? Le Lab vous fait la synthèse des "polémiques"évoquées par l'ancien premier ministre.

  1. Pour Raffarin, une classe politique "qui s'est bien comportée"

    Sur radiorcj.info

    La classe politique a bien réagi face aux évènements de Toulouse. Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre et actuel sénateur de la Vienne, l'affirme, dimanche 25 mars, en interview pour RCJ : 

    La classe politique s’est globalement bien comportée, mettant la campagne en suspension et faisant en sorte que la gravité soit respectée dans le ton général des échanges.

    Alors, bien sûr, il y a eu quelques débuts de polémiques deci delà mais globalment je trouve que pendant ces évenements et juste après, la politique française a plutôt été à la hauteur des circonstances et je souhaite vraiment qu’on garde cet esprit de gravité, cet esprit d’unité [...]

    Le Lab fait la synthèse des "quelques débuts de polémiques"évoquées par l'ancien premier ministre : 

    • Lundi 19 mars, certains présidentiables suspendent leur campagne (Sarkozy, Hollande), d'autres non (Bayrou) ce qui fait débat.
      Face à l'horreur, dans un tweet maladroit, le joueur de l'OM André-Pierre Gignac évoque "le retour de la chaise électrique".

       

    • Mardi 20 mars, Alain Juppé tacle séverement François Bayrou qui, dans son discours de la veille à Grenoble, a fustigé les politiques qui divisent les Français. Le ministre des Affaires étrangères a alors rétorqué "qu'il ne fallait pas ajouter l'ignoble à l'horrible".
      Jacques Cheminade et Laure Manaudou accusent les jeux-vidéos d'avoir une part de responsabilité dans la tuerie de Toulouse. 

       

    • Mercredi 21 mars, François Bayrou accuse Internet d'ouvrir la voie "à des désaxés"
      Le même jour, Marine Le Pen relance le débat sur la peine de mort en souhaitant un référendum sur le sujet et Eva Joly critique les "discours discriminants" tenus par Sarkozy et Guéant dans le passé.
      Jean-François Copé appelle François Hollande à "garder la dignité qu'il convient", dans une interview au Figaro. Pierre Moscovici réagit le lendemain sur Europe 1 et évoque "des propos d'une indignité absolue".
    • Jeudi 22 mars, Jean-François Copé, sitôt l'intervention du RAID terminée qui se termine par la mort de Mohamed Merah, accuse François Hollande et François Bayrou de ne pas avoir "respecté le temps de deuil".
      Eva Joly critique violement, le même jour, la présence à Toulouse du ministre de l'Intérieur qu'elle a qualifiée de "violation du code de la procédure pénale" ainsi que le mode d'intervention du RAID.

       

    • Vendredi 23 mars, le député UMP Lionel Luca parle de la "mort d'un salaud", à propos de Mohamed Merah.

    A écouter sur le site de Radio RCJ, à partir de 1'10''

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