Guillaume Peltier: "Nicolas Sarkozy avait aussi été traité d'Hitler par certains"

Publié à 13h51, le 05 novembre 2012 , Modifié à 14h06, le 05 novembre 2012

Guillaume Peltier: "Nicolas Sarkozy avait aussi été traité d'Hitler par certains"
(Maxppp).

Guillaume Peltier veut jouer la carte de l'humilité. Dans la presse, fleurissent les critiques de son propre camp. Parfois nommément, comme de la part de François Baroin, Henri Guaino ou Gérard Longuet, et d'autres fois de manière plus anonyme. 

Libération de ce lundi reprend par exemple une attaque à son égard, et à celle de son proche Geoffroy Didier, parue dans Le Point du 1er novembre : les deux fondateurs de la Droite forte sont surnommés "Adolf et Benito"

Une critique à laquelle Guillaume Peltier a répondu sur Public Sénat en l'écartant et en citant Talleyrand d'un "tout ce qui est excessif est insignifiant". 

Lui ne souhaite pas surréagir à ce genre d'attaque. Sa méthode pour régler les agacements internes ? Appeler les détracteurs de sa famille politique et miser sur l'apaisement. C'est ce qu'il a fait avec Gérard Longuet et Henri Guano. 

Le premier l'avait appelé à la modestie, toujours sur Public Sénat. Dans la foulée, Guillaume Peltier lui a passé un coup de téléphone et l'ancien ministre "a finalement compris ce que je voulais dire", glisse le sarkozyste au Lab. 

Même méthode pour Henri Guaino. "Ce sont des méthodes de voyous", avait déclaré l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy au sujet des  façons de faire de Guillaume Peltier et Geoffroy Didier. Dans son viseur, le dépôt de la marque "génération sarkozyste"à l'INPI, début octobre par le co-fondateur du courant La Droite Forte. Après une discussion téléphonique, Guillaume Peltier déclare que Henri Guaino a fini par comprendre qu'il ne "souhaitait pas commercialiser la marque mais protéger l'expression intellectuellement"

  

Sur les mots plus insultants, Guillaume Peltier préfère ne pas répondre et estime que "quand on est à cours d'argument, on insulte". "Je me souviens que Nicolas Sarkozy avait aussi été traité d'Hitler par certains", signale-t-il.

Mais comme le racontait le Lab, le partisan d'une motion sarkozyste peut se targuer d'un soutien de taille : celui de l'ex-chef de l'Etat. Nicolas Sarkozy se réjouit de son ascension et lui recommande même de ne pas se laisser déstabiliser. 

Lui poursuit sa campagne en faveur de sa motion. Aux critiques sur l'aspect marketing de sa démarche, il rétorque par les 70 propositions qu'il a lancé avec Geoffroy Didier. Et il fixe un objectif : atteindre les 10% des voix le 18 novembre prochain

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