UMP : Jean-François Copé justifie son omniprésence médiatique

Publié à 06h54, le 19 octobre 2012 , Modifié à 06h54, le 19 octobre 2012

UMP : Jean-François Copé justifie son omniprésence médiatique
Jean-François Copé, à Nice, le 24 août 2012. (Reuters)

IL EST PARTOUT – L’hyperactivité contre la rareté de la parole. Jean-François Copé a tranché, il sera actif. En meeting, le prétendant à la présidence de l’UMP face à François Fillon a expliqué son omniprésence médiatique dans sa campagne.

Après le "ne votez pas pour moi si vous voulez un dirigeant soft", Jean-François Copé décline sa rhétorique. Place aujourd’hui au, en substance, "si vous voulez un président qu’on ne voit jamais dans les médias, ne votez pas pour moi" : 

Si vous voulez à la tête du parti quelqu’un que vous verrez au 20 heures 3 minutes 12 tous les six mois, ne votez pas pour moi.

Une attaque en règle contre François Fillon, son adversaire dont la parole est plus rare, comme l’avait observé le Lab.

Et Jean-François Copé d’ajouter, ironique sur son omniprésence médiatique : 

On m'a dit : il faut que tu travaille ta rareté. Tu les lasses.

Qui ? Les socialistes!

Au-delà de sa présence sur les télés et les radios, Jean-François Copé semble s’inquiéter, à un mois du scrutin, des qualificatifs qui lui sont prêtés en comparaison à ceux de l’ex Premier ministre : 

Il y a des noms de code. Quand vous entendez parler d'homme d'Etat, ce n'est jamais moi. Moi, c'est la droitisation.

 

Du rab sur le Lab

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