DERNIERE CHANCE ? - Après la vraie-fausse information selon laquelle François Fillon et Jean-François Copé étaient proches de trouver un accord, le Figaro révèle que l’hypothèse d’un nouveau vote à la rentrée 2013 "prend corps".
Ce serait l’unique solution restante pour convaincre l’ancien Premier ministre, qui souhaite revoter avant juin 2013, et le président proclamé de l’UMP, qui souhaite un nouveau scrutin après les municipales de 2014, de tomber d’accord.
Car, au fond, comme le résume "un observateur" dans le Figaro, "une seule question oppose Copé et Fillon, celle de la date du prochain vote des militants".
Après plusieurs jours de négociations plus discrètes, tant entre Christian Jacob et François Baroin à l’Assemblée qu’au sein du groupe parlementaire du Sénat ou encore entre émissaires de "confiance" des deux rivaux, les solutions, désormais, "sont peu nombreuses, de l’aveu des deux parties", dixit le Figaro de ce vendredi 14 décembre.
Et le quotidien d’expliquer cette dernière hypothèse naissante qui n’avait, jeudi soir, reçu l’aval d’aucun des deux rivaux :
Compte tenu du calendrier électoral, avec des municipales en mars 2014, des européennes en juin et des sénatoriales à l'automne, une proposition d'un nouveau scrutin à la rentrée 2013, entre septembre et décembre, prend corps.
Si aucune solution n’est trouvée d’ici mardi, le vote des parlementaires, lancé par Bernard Accoyer, sur l’opportunité d’un nouveau scrutin, "pourrait signer l’explosion du parti", souligne le Figaro qui cite un proche de François Fillon :
C’est une bombe nucléaire. Une très large majorité va se prononcer pour un nouveau vote mais rien n’assure que Jean-François Copé se pliera à ce choix.
A coté, la scission du groupe, c’est de la gnognotte.
Nouveau coup de bluff de la Team Fillon pour enfin réussir à arracher à Copé ce qu’elle demande ou réalité de plus en plus délicate pour l’avenir de l’UMP ?